Histoires

Cœurs Brisés : Les Flammes du Foyer
Episode 08
Un an, notre mari avait recommencé a voyager pour une destination dont on ignorait. Cela m’importait peu car j’avais trouvé une nouvelle passion, l’écriture. Alors j’avais décide d’écrire ce que je vivais chaque jour dans ce château ensorcelé.
J’adorais mes journées consacrées à l’écriture, d’ailleurs je suivais des cours avec un professeur de français en secret. J’aimais tant le faire, cela rendait mes journées beaucoup plus intéressantes. Personne ne se doutait que moi aussi je pouvais faire des choses dans le secret.
J’étais tellement devenue un modèle dans la maison que tout le monde n’allait même pas y croire. Je fessais la part des choses, passais du temps avec mes coépouses mais aussi avec mon agenda ou je racontais tout ce qui se passait dans ma vie.
Pour moi, être soumise était une carrière d’actrice, c’était juste un rôle que je jouais et je le jouais parfaitement. Quand mon mari annonçait que c’était mon tour, je fessais tout ce qu’il attendait de moi sans rechigner, il semblait heureux de mon comportement. Je commençais juste à me faire avec cette vie comme Maty l’avait dit : « Je vivais juste avec »
Quelques semaines plus tard, j’ai appris le triste décès de mon amie Roukya. J’étais inconsolable, les parents m’avaient appelé pour me le dire. Je m’étais arrêté de vivre et de sourire à la vie.
Roukya, comme je m’en voulais, jamais je ne suis venue la voir en tout cas pas après son divorce avec son mari. On ne se parlait qu’au téléphone et je comptais la faire monter en ville, mais elle ne voulait pas.
Je me rappelle qu’elle m’avait dit qu’elle allait rester ici dans ce village, que son esprit allait rester là et que si je voulais la voir il me fallait venir ici. Elle était morte et je tenais à me rendre a ses funérailles d’ailleurs j’avais préparé mes affaires pour le village. C’était une personne chère a mes yeux alors je crois que notre mari me laissera y aller.
« Non!Non!Non! Tu ne partiras pas d’ici » avait crié le monsieur, « elle est morte et alors? Tu es ma chose et tu ne bougeras pas d’ici. Je t’attendrais ce soir dans ma chambre et tu as intérêt de répondre présente pour ton propre bien »
Les larmes se mirent à orner mon visage, comment pouvait il être cruel a ce point ? Mais cette fois je n’allais pas me laisser faire, oui je répondrais à sa requête mais cette fois je le montrerais que ma voix peut aussi se faire entendre.
Trois mois après, le comportement de Mr Zanité commençait sérieusement à m’exaspérer. Il ne pouvait plus aller dans un endroit sans m’avoir a ses côtés, et cette Sali qui était devenue comme ma servante.
Elle faisait tout ce que je voulais d’elle, s’occupait de mes moindres besoins. Cette nuit, Maty vint me trouver dans ma chambre. Il semblerait que l’étrange changement dans le comportement de notre mari et de Safi ne lui avait pas laissé perplexe.
« Petite Cassia, dis moi qu’as tu mis dans la nourriture de Mr Zanité? Pourquoi est il devenu si soumis a toi? » J’ai vite répliqué « Qu’est ce que tu veux insinuer par là, Maty? Je ne sais pas pourquoi tu me soupçonnes ainsi »
Maty, elle commençait juste a bien faire « Si Adjara est aveugle, c’est son histoire moi je ne suis pas née de la dernière pluie. Je sais que tu as fais quelque chose Cassia? Tu n’es pas si innocente que je le pensais en fin de compte »
Que j’ai mis quelque chose dans la nourriture de Mr Zanité, en quoi cela lui regardait? Je me rappelais de cette nuit. J’avais fini de préparer mais je ne pouvais m’empêcher de penser à mon amie qui allait être enterrée sous peu et le Mr tenait à me garder dans sa prison.
Il avait fallu que j’agisse, j’avais donc versé un peu de poudre que j’avais volé chez une amie. Elle me l’avait montré en disant que cette poudre rendait les hommes soumis pendant un temps alors comme je tenais à aller a l’enterrement de mon amie, je l’avais utilisé.
Cela avait très bien marché d’ailleurs notre mari m’avait même accompagné a l’enterrement, il se comportait vraiment comme un mari aimant et moi tout cette mascarade me mettait mal a l’aise. Je savais que ce n’était pas lui, mais cette poudre qui faisait juste son effet.
Comme Safi avait gouté à mon plat avant que je ne le présente à notre mari, elle subissait aussi ses effets. Elle était devenue si gentille avec moi, elle faisait ma lessive, ma manucure pédicure, toute ses choses que je fessais de moi même. Cela commençait à devenir gênant.
Un jour alors que je prenais ma douche, notre mari entra à mon insu et pour la première fois je ressentis quelque chose. Toutes ces fois, on passait des moments intimes mais jamais je n’avais ressenti quelque chose.
Cela m’avait fait plaisir ce qui voulait dire qu’officiellement je n’étais plus vierge comme le clamait à longueur de journée Safi. Selon elle, je l’étais toujours dans ce sens ou je ne ressentais pas les choses, mais c’était fini maintenant je pouvais m’appeler femme.
Quand bien même, j’avais aimé ce moment, je ne pouvais cesser de penser au jour ou Mr Zanité aillait me rendre ma liberté, je le lui avais alors demande et sa réponse fut immédiate.
« Cassia, as tu perdu la tête? Où est donc passée ta raison? Où veux-tu t’en aller? Jamais, tu m’entends jamais je ne te laisserais partir. Tu veux partir comme Sonia toi aussi ? C’est sa? »
Je n’avais même pas daigne lui répondre, on ne sait jamais il aurait pu me frapper a coups de poings. J’étais bien trop belle après les soins de visage et la manucure que Safi m’avait faite pour me laisser être défigurer.
Je montais alors dans ma chambre en trainant mes pas. Maty ne cessait de me dévisager, elle était devenue l’autre Safi. Elle soupçonnait certainement ce que j’avais fait, mais était ce mauvais? Je ne crois pas par rapport à ce que ce type là nous faisait subir dans sa maison.
Maty n’arrêtais pas et je me demandais pourquoi elle agissait ainsi? Au lieu de se réjouir elle me reproche ceci « l’eau qui dort ne dort vraiment pas, tu me fais déjà peur petite Cassia. Tu es très dangereuse»
Dangereuse, j’avais envie de rire aux éclats. Moi dangereuse, elle a dû mal voir et après tout on est entre coépouses non ? Que chacune assure ses arrières. Malheureusement ma poudre avait cessé ses effets et le pire dans tout ceci c’était comme si plus personne ne se rappelait de ce qui était arrivé ces derniers temps.
Et voilà trois mois que j’étais alors revenu si on pouvait le dire ainsi à la case départ, j’avais l’impression de devenir folle surtout quand je pense que ce type pouvait tuer sans laisser de preuves.
A suivre

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