On se Reverra

« Hier ils marchaient sur mes rêves, demain je serai leur pire cauchemar . ..

,..

AVANT-GOUT

<< Si l’histoire ne te plait pas on va changer de                         livre. >>

Selem Aleykoum  •                             

1 1 Paris 1 23h00 . 1 1

Je prends ma pochette, ramasse ma robe dont la traîne s’étale sur le sol, et me dirige vers les toilettes .

C’est une blague, depuis quand ce petit con se permet de s’approcher de moi, et même de

m’adresser la parole?                                

J’entre et vois bon nombre de femme se remaquiller, dommage pour elles, jamais elles ne m’arriveront à la cheville.

J’allume l’eau, et essaie tant bien que mal d’enlever la tâche de champagne qui se trouve sur ma robe.

Je me mets à frotter avec aplomb, mais il me semble bien que c’est peine perdue.                                                

J’ouvre à mon tour ma pochette, prends mon rouge à lèvre, et m’en remets un peu.

L’énorme tache sur ma robe me rappelant encore plus qu’il avait réussis à me gâcher la soirée, je m’apprêtes à sortir quand un coup de feu retentit.

Silence général dans les toilettes.

Des cris se firent entendre un peu partout, puis plus rien.

Toutes les filles présentent autour de moi, se mirent à se bousculer afin de se mettre à l’abris dans les toilettes.

J’attendais quant à moi, que le bruit ne cesse que le temps d’un instant, pour me permettre de passer dans la cuisine dont la porte se

trouvai.t ‘a un m’etre ‘a pe.ine .

Je sors ma tête de cet endroit qui devenait à présent trop étouffant, et c’est là que j’en vois un.

Un attentat, oui peut être que ces hommes font partie de Daesh et qu’ils sont venus pour répondre à une vengeance contre l’Occident .

Il faut dire qu’on en a tellement entendu parler ces deux dernières années, que ça ne m’étonnerait presque pas.

L’homme me regarde et je détourne instantanément le regard, où du moins avant qu’il ne tente quoique ce soit, mais c’est déjà trop tard.

Il pointe alors son arme sur moi, charge, puis tire en plein sur ma cuisse.

Je m’écroule à terre en guise de réponse, hurlant ma douleur, quand ce dernier s’approche de moi à grands pas.

Il m’empoigne les cheveux et se met à me frapper, comme pour m’achever semble t-il.

Au bout de quelques minutes qui me parurent interminable, il s’arrête.

Je ne tentais même plus de m’enfuir, à quoi cela aurait-il pu servir?

Je suis prise au piège.

Plusieurs hommes viennent se joindre à lui.

? – Il c’est passer quoi là?

? – C’est c’te racli qui essayait de s’enfuir mais j’l’ai arrêté avant

? -Tu l’as bien amoché quand même

Disant cela, il me soulève et me regarde un moment avant de déclarer :

? – Elle est plutôt bonne, on la prend Comment ça on la prend ?                                       

Moi – Quoi ? Murmures-je

Je n’arrivais même pas à m’exprimer clairement, je devais vraiment être pathétique à voir.

? -Allez, tu viens avec nous ma beauté

Il me soulève de sorte à pouvoir me porter dans ses bras, puis il marche à travers les corps enchevêtrés.

Mes yeux sont rivés sur le sol où je vois des hommes et des femmes inerte, et dont les

vêtements sont ensanglantés.                                       » Je refoule une envie de vomir.

[…]

Arrivés devant une grande bâtisse à l’allure moderne, je me fais hurler dessus par un homme qui a la vingtaine à peine.

Voyant que je ne réagis pas plus que cela, il me gifle, et avant qu’il ne continue, un second homme vient s’interposer.

Lui- Nabil va aider le reste des hommes dans le jardin

Nabil – Mais ..

Lui – Vas-y j’m’en occupe

Je ne comprenais pas en quel honneur il s’était mis entre nous, mais après ce qui venait de se passer je n’avais pas envie de lui montrer le moindre signe de gratitude .

Lui – T’as quoi sur le visage?

Moi – Ça se voit pas ?

Lui – Tu devrais éviter de faire la grande gueule ici, c’est qu’un conseil.

Je ne prends pas la peine de lui répondre.

Lui – Allez, suis moi                                                         Je le suis par défaut, alors qu’il m’emmène à

l’intérieur de cette grande maison.

Nous arrivons dans un salon qui, je dois le dire, était juste immense.

Des hommes présents dans la pièce me regardèrent avec dégoût et envie à la fois,

alors que je tentais de faire bonne figure malgré ma douleur.

Certains d’entre eux se mirent à se moquer de moi, d’autres encore commentaient ma tenue qui ne ressemblait plus à rien.

Un homme plutôt imposant descend les escaliers et leurs demande de se taire.

Homme – Pourquoi t’es encore là toi? Dit-il d’un air surpris

Je ne lui réponds pas, et plaque ma main sur ma cuisse dont le sang coulait à flot.

Je me mis à pleurer de douleur tellement la souffrance était forte.                                   

L’homme s’approche de moi, et m’emmène dans ce qui semble être la cuisine, puis il sort du désinfectant et des compresses qu’il presse vigoureusement sur ma plaie .

Je pleurais encore plus de douleur, lorsqu’un second homme, en l’occurrence celui du début, vient prendre la relève .

Lui – Ça va comme ca ?                                       D

Moi- Ça va pas du tout, j’ai trop mal dis-je en essuyant mes larmes

Lui-Tiens garde ça avec toi

Disant cela, il me tend un sachet contenant de la poudre blanche.

Moi-T’es malade toi, j’touche pas à ça

Je repousse doucement le sachet, et enlève maladroitement sa main de sur ma cuisse.

Moi – Laisse laisse j’vais faire

La douleur est dans la tête, rien que dans la

teA

te me re,

pe

tes-J•  e pour me rassurer .

Mes larmes ne cessaient pas de couler.

Une dizaine de minute plus tard, l’homme me monte dans une chambre puis je l’entends qui ferme la porte à clé.

Ce n’est que le début du cauchemar.

…        .

A suivre …

CHAPITRE 01  · . ·

0    25,4 K   *  1,68 K     ..       505

« L’argent n’a pas d’odeur mais la femme a du flair. >>

Selem Aleykoum  •                             

1 1 Le lendemain matin. 1 1

J’émergeais peu à peu, lorsqu’une vague de souvenirs tous plus flous les uns que les autres me frappèrent en plein visage.

Mais dans quoi me suis-je encore laissée embarquer?

J’essaye de me lever du lit, mais ma cuisse se met presque instantanément à me brûler et à

me piquer à la fois.                                 

Je décide, par précaution, de me réenfouir sous la couette en soufflant et en rouspétant.

[…]

Lui – Allez, lève toi de mon lit sec

  • Hmm encore deux minutes maman dis-je à

moitié endormie                           

J’ouvre les yeux pour la seconde fois ce matin et aïe, ce n’est pas ma mère que je vois, ou du

moins elle a bien changé.                                       

– Comment ça ton lit ?

Disant cela, j’essaye de sortir du lit, mais mes jambes me paraissent tellement lourde, et ça m’agace tellement sur le moment.

L’homme se contente de lâcher un petit rire moqueur.

Moi – J’peux savoir ce qui te fait rire ?

Lui- …

Attends un instant, depuis quand commence-t-on                          une histoire par le milieu?             

Et si nous reprenions tout depuis le début pour que tu comprennes au mieux les raisons de mon séjour forcé parmi ces

psychopathes ?                           

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1  1  Trois ans plus tôt.  1 1                                                      

Les derniers souvenirs de mon rêves s’éva­ poraient peu à peu, lorsque j’entendis la voix stridente de ma sœur retentir à travers les murs de la chambre que nous sommes forcés de partager pour mon plus grand désarroi.

Esma – Sihem lève toi, faut faire le ménage !

Je me lève à contrecœur, et vais me laver le vi• sage.

Je file prendre tout le nécessaire de nettoyage, puis j’attaque le ménage quotidien par la salle de bain, où j’ai la

surprise de  voir ma sœur se pomponner .                   

C’est l’hôpital qui se fout clairement de la charité là.

Moi-Tu m’aides pas?

Elle – Karim m’attend

Moi – Ah, j’vois le genre et j’suis la bonne c’est ça?

Elle – Ça va, tu le fais toute seule le ménage toute façon t’as pas prévu d’aller a la piscine aujourd’hui non?

Dit-elle en me toisant de bas en haut.                                             

Je le sais que je suis plutôt ronde, mais je ne m’assume pas du tout.                                

Je cache mes formes sous des couches et des couches de vêtements amples.                                       

Et pour ne pas arranger les choses, je suis timide à tel point que lorsqu’on me regarde dans la rue je baisse la tête, et accélère le rythme.

Enfin, le peu de fois où je sors.

Contrairement à ma sœur, qui elle est mince, sociable et extravertie, et qui ne se gêne d’ailleurs pas pour me le rappeler.

J’ai penser à faire un régime, mais à chaque fois je reporte au lendemain comme la plupart des filles de mon âge je suppose.

Passons ce petit monologue dans mes pensés, je termine le ménage aux alentours de treize heures et je profite de cette heure pour préparer le repas du midi.

Ma mère rentre de l’hôpital où elle travaille aux environs de quatorze heures, je lui                                               dis bonjour, puis nous passons à table.

Elle – Elle est encore sortie Esma ?

Moi- Oui

Elle – Avec qui cette fois ?                                       

Moi – Hmm je sais pas

J’aimerai bien lui dire tout ce qu’elle fait derrière son dos, mais ça ne me regarde pas

vraiment.                         

La roue finira par tourner.

[…]

Une fois le repas terminé, je profite de ce premier jour de vacances pour reprendre pretty littles liars là où je m’étais arrêtée les vacances dernières, puis je descends

rejoindre Sakina vers dix-neuf pour discuter entre filles.                          

Il n’y a que le soir où je peux sortir sans être gênée, même si les halls sont toujours bondés de jeunes à ces heures ci.

La nuit m’offre une parfaite invisibilité que je ne négligerai pour rien au monde.

Sakina –  Ça va ?

– Ouais tranquille et toi ?

Sakina – Ça va, demain j’pars au Maroc                                                         « 

– La chance que t’as

Sakina Rire j’aurais kiffé qu’tu viennes avec

. ,       .

moi ser1eux

– La même, mais bon l’été prochaine

insh’Allah

On parle jusqu’au environ de vingt et une heures, puis on se dit au revoir et chacune remonte chez elle.

1 1 Deux semaines plus tard . 1 1

Je me réveille relativement tôt, et je ne penses déjà qu’à une seule chose: les résultats du bac.

Autant dire que si je ne l’ai pas, je suis foutue, je pourrai dire adieu à la faculté de droit, et je serai obligée de refaire une seconde année

de terminale, et ça il en est juste hors de

question.

J’ai bien trop de mauvais souvenirs là bas.

FLASHBACK

1  1  Plus tôt dans l’année 1 1

Je suis encore en retard, ce qui signifie

arriver devant toute la classe, la honte.                                                   

Je frappe à la porte.

Prof – Allez vous asseoir mademoiselle

Douah                     

– Merci

Je vais m’asseoir au fond et je sens tous les regards sur moi, plus gênée que moi tu meurs.

Je m’asseois donc, et c’est là que cette petite peste ouvre sa bouche.

Elle – Mais ramenez lui deux chaise, une ça

suffit pas monsieur                                                 Et là, toute la classe explose de rire.

Je file m’asseoir et ne tente aucune réflexion pour me défendre, elle a réussit                                        encore une fois                                            à me mettre la honte, et de toute façon je ne saurais quoi dire puisqu’elle a raison : je suis grosse et moche.

FIN DU FLASHBACK

Tu comprends maintenant pourquoi je ne pourrais, de toute façon, pas revenir au lycée et encore, ce souvenir c’est du pipeau à côté du reste.

Je me lève de mon lit, me prépare rapidement et sors attendre le bus.

[…]

Et c’est là que je vois mon prénom sur l’immense panneau d’affichage du lycée.

« Sihem Douah : Admise mention bien >>                                                                       

Oh j’y crois pas je l’ai eu ! J’ai réussi à l’avoir !

Bon en réalité ça ne m’étonne pas tant que ça : toute mon année j’ai travaillé pour l’avoir.

Je ressors du lycée, le sourire aux lèvres quand j’entends comme des sanglots sur ma droite.

Je me retournes alors, et c’est à ce moment là

que je la vois assise par terre, en pleure.                                               

C’est Inès, la peste de ma classe.

Je la regarde, et lui lâche un bon petit » hm » en levant la tête bien haut, et m’en vais.

Je ne vais tout de même pas aller la consoler, je suis gentille mais pas conne rire.

Je rentre chez moi, annonce à ma mère la bonne nouvelle, et cette dernière s’empresse

d’aller appeler toute la famille.                                       

[…]

Allongée sur mon lit à regarder un film, quand vers minuit, Esma daigne pointer le bout de son nez et rentrer à la maison.

Esma – Oh toujours sur ton ordi toi

  • Ouais

Esma – Vous avez mangé quoi ce soir ?

  • Pizza

Esma – Au restau’ il reste de la pizza?

-Non

Esma – Putain même pas vous m’en avait laissé

– Donc princesse Esma va manger au restaurant sans nous proposer de venir, et on doit en plus partager la pizza avec toi? Mais tu t’entends parler des fois?

Esma – Oh ça va, fais moi un sandwich non ?

– Oh mais je regarde un truc là

Esma – T’es sah  ?

– Arrête d’me soûler Esma

Au moment où je débites cette phrase, j’arrive à sentir l’intensité du regard de ma sœur

me transpercer le dos, mais je décide quand même de l’ignorer.

Je finis par m’endormir à je ne sais quel heure.

1  1  Mardi 14 juillet.   1 1                                                   

Je dormais paisiblement, lorsque je me fais réveiller par ma mère.

Elle – Sihem lève toi on va au marché

  • Oh maman, s’il te plait j’ai envie de dormir encore un peu dis-je en me réenfouissant sous ma couette

Elle – Allez debout y’a une surprise qui t’attends

‘A l’entente du mot surprise, je bondis hors de mon lit.

Je la rejoins dans la salon et c’est là qu’elle me tend une lettre.

– Je comprends pas, y’a quoi dedans?

Elle – Ouvre la

J’ouvre la lettre et c’est là que je vois une quantité conséquentes de billets de 50€.

– Euh c’est quoi ça?

Elle – C’est pour toi, de la part de toute la famille félicitations ma fille                                         

Je la serre fort dans mes bras, et n’arrive toujours pas à réaliser: je n’ai jamais eu autant d’argent en ma possession.

Je m’asseois sur le canapé et vide le contenu de ce mince bout de papier pour compter.

Moi – 50, 100, 300, 500, …

J’ai plus de mille euros à l’intérieur de cette petite enveloppe, et je ne sais même pas ce

que je vais faire avec tout ça.                                         

Ah si, quelque chose dont j’ai vraiment envie depuis longtemps : m’inscrire à la salle de sport, pour espérer enfin perdre ces dix kilos

en trop.                         

…        .

A suivre …

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CHAPITRE 02  ·.L. –

0    17,8 K   *  1,5 K     ..       214

<< Où est-ce que tout ça va nous mener? Tu m’as quand même abandonné>>

Selem Aleykoum 

1 1 Quelques jours plus tard. 1 1

Je prépare mes affaires de sport, et vais en direction de celle ci.

En sortant je croise quelques jeunes de mon immeuble, qui ne se gênent même plus pour

se payer ma teA   te.

L’un – Oh Sihem c’est quand que tu décides à perdre tout ces kilos ?

Sa troupe de petites groupies se met à glousser comme des abrutis, et cette petite et mesquine réflexion ne faisait que me confor­ ter dans l’idée que je voulais perdre du poids, et avoir enfin le corps d’une fille de mon âge.

[…]

Je sors du bus, et vais vers cette fameuse salle de sport, dont Sakina m’a tant parlé.

J’y entre, un brin intimidée, et demande à l’un des coach les formulaires à remplir pour m’y inscrire.

Lui – Voilà, tu veux un coach personnalisé aussi?

Moi – Euh ouais ouais

Lui – D’accord je vais voir avec mes collègues de travail s’ils sont libre . En attendant tu peux aller poser tes affaires au vestiaires, et commencer dès aujourd’hui

Moi – Merci et euh les vestiaires sont où ?

Lui – Là, tu prends le couloir, et c’est la deuxième porte à droite

Moi- Merci

Lui – Appelle moi Smaïn

Moi – Merci Smaïn

Après cette échange, je vais vers les vestiaires.

Mes joues devaient être tellement rouge qu’on pourrait me confondre avec une tomate.

Smaïn est vraiment très bel homme, et il a été tellement gentil avec moi.

Il faut avouer que je n’ai pas vraiment

l’habitude qu’un homme se comporte de la sorte avec moi.

Une fois changée, je m’en vais en direction des installations sportives.

Je te jure, je fais vraiment tâche dans cette endroit.

J’étais toujours là, entrain de tourner en rond, quand Smaïn revient vers moi.

Lui rire tu t’es perdu?

Moi- Rire gêner j’avoue que je sais pas trop

par quoi•   commencer

Lui – Viens je vais t’aider, tiens monte là dessus on va commencer par le cardia

Moi – D’accord

Je monte sur le tapis de course, et commence

‘a cour.ir.

Il me lâchait pas du regard, c’est super

geA     nant.

En même temps c’est son travail tu me diras,

n’empêche que ça ne suffisait pas à me déstresser.

Une grosse vache qui court ça devait être drôle, mais lui était au contraire très sérieux et encourageant.

Lui – Encore dix minutes tu peux le faire J’étais déjà au bout de mes capacités. […]

Je sors de la douche, et m’habille rapidement

puis je laisse mes longs cheveux sécher au vent.

Je prends mon sac de sport, et sors.

En passant par le comptoir, je vois Smaïn et en profite pour le remercier.

Moi- Merci j’suis crever mais c’était bien

Lui – De rien ma belle, et au fait, c’est moi ton coach maintenant, je comptes sur toi pour venir demain

Moi – Bien sûre

Et je sors le corps fatigué, mais le sourire aux lèvres.

Autant, commencer à faire du sport quand t’es pas habitué c’est dur, mais une fois finis ça fait un bien fou.

Je prends le bus, et une trentaine de minutes plus tard j’arrive chez moi.

Je monte les escaliers avec difficultés, et vais directement me poser sur le canapé.

Esma – J’ai eu mon permis!

Moi – Ah bravo Esma c’est …

Esma – Mais j’suis au tel là! Quoi? Ouais non c’était ma soeur bref on disait quoi?

Je n’arrive pas à comprendre pourquoi elle me parle toujours comme à une merde, alors que moi j’fais tout le temps tout ce qu’elle me demande.

J’oublie rapidement ce qui vient de se passer, en me promettant intérieurement de le lui faire payer un jour, puis je file préparer le

dîner.

[…]

1 1 Une heure plus tard. 1 1

La nourriture est prête, et la table est posée, ma mère vient de rentrer à la maison.

Elle -T’as fait à manger? Ah la la j’sais pas ce que je ferais sans toi ma puce

Elle m’embrasse sur le front, va se changer et vi• ens manger avec moi• .

On parlait de ma première journée de sport, et d’autres choses encore, quand ma soeur débarque dans le salon, un morceau de tissus sur elle.

Ma mère – Tu sors où encore ?

Elle – Kenza fête son anniversaire t’inquiète je rentre pas tard

Ma mère – Hmm va te changer

Elle – Quoi? Mais maman c’est bon c’est rien

Au moins on est d’accord sur ce point, elle n’a rien sur le corps.

Ma mère – Dépêche toi où tu sors pas

Elle – J’y vais dit-elle à contrecœur

Elle retourne dans notre chambre, et revient peu de temps après avec un long gilet couvrant sa « robe « .

Ma mère – Sihem tu veux pas aller avec Esma?

Ma soeur s’arrête et me fait les gros yeux.

– Non merci maman

Esma – Bon j’y vais à plus, je rentre pas tard

On finit de manger toutes les deux, puis je débarrasse et on regarde split ensemble.

Des fois j’ai l’impression que je vis qu’avec ma mère, tellement Esma est tout le temps dehors.

Aux alentours de vingt-trois heures, notre film se termine et nous allons, ma mère et

moi, nous coucher.

1  1  Le lendemain 1 1

Arg cette sensation est juste horrible, j’essaye de me lever mais mon ventre, mes jambes et même mes bras me tirent.

Les courbatures, fallait s’y attendre.

Je me force à me lever, et vais déjeuner.

Ma mère étant déjà partie travailler, je trouve un petit mot qui m’est adressé sur la table du salon.

« Je travaillerai tard aujourd’hui, je vous ai laisser 15€ pour acheter à manger bisous »­ Maman

Ah ma mère, toujours peur qu’on manque de quelque chose.

Je vais déjeuner, puis rêvasse devant la télé jusqu’aux alentours de midi.

Malgré ce que l’on peut penser, les moments

passés chez soi, devant un bon film sous la couette sont vraiment les meilleurs.

Je vais ensuite faire des pattes et du cordon bleu pour ma soeur et moi.

Je finis encore une fois par manger seule, puisque apparemment, elle n’a pas assumé sa soirée de la veille .

Je sais que, puisque j’ai commencé le sport, je devrais me mettre à manger des choses plus saines, mais chaque chose en son temps.

Vers les alentours de quinze heures, je vais dans notre chambre pour faire mon sac de sport.

Je suis vraiment motivée et j’espère que ça restera ainsi, autant le faire jusqu’au bout.

Au moins, j’espère rentrer à la fac avec un corps dans lequel je me sentirai vraiment bien.

Je me retourne d’un geste brusque, et c’est là que je fais tomber mon chargeur de téléphone par terre, ce qui ne manque pas

de réveiller Esma.

Esma – Putain Sihem tu fais chier !

Moi – J’ai pas fait exprès ça va aussi!

Son sale caractère me monte les nerfs à une de ces vitesses là.

Je veux bien être gentil et tout ce que tu veux, mais si je me laisse constamment faire je passe pour une sourm• se.

Je finis de faire mon sac en faisant le maximum de bruit, et vais ensuite, dans le salon pour mettre mes chaussures.

Et c’est là qu’elle débarque, toute énervée.

Elle me regarde d’un air menaçant, et me hurle dessus.

Elle – Putain c’est quoi ton problème la?                                            T’as pas vu que je dormais?!

Moi – Je m’en fous il est 15h c’est pas l’heure de dormir

Elle me regarde avec surprise et amusement

à la fois.

Elle rire tu te rebelles ?

Moi – Va te faire foutre Esma c’est claire?

Je prend les clés, mon sac et sors sans lui laisser le temps d’ouvrir encore sa bouche.

Mais madame n’est pas de cette avis, puis­ qu’elle a l’audace de m’attraper violemment par le bras et me retourner face à elle .

…        .

A suivre …

Kisss mes poules0


V*oter

Ç]

214

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CHAPITRE 03   ·L..

0    16,2 K   *  1,42 K      ..       253

<< Et je sais qu’il t’a blessé ma chérie, mais ça va aller. Faut pas pleurer, ça va aller. >>

Selem Aleykoum 

Moi – A quoi tu joues là  ? Dis-je en me dégageant brutalement de son emprise

Elle – D’où tu me parles comme ça toi?

Depuis quand ? Ça y est madame va à la salle elle se sent pousser des ailes ?

Moi- C’est quoi ton problème à la fin, t’es fan de moi ou c’est comment ? Ferme la un peu .

Je vis dans ses yeux, qu’elle ne s’attendait pas du tout à ce que je répliques comme je venais de le faire.

Elle – Quoi?

Moi – Quoi encore? J’t’ai dit ferme là c’est tout, point, et évite de me toucher la, j’risquerai de t’applatir encore plus que que tu ne l’est déjà planche à pain.

Elle – Mais t’es sérieuse dans ton délire en plus? Mais tu …

Moi – Stop ! J’ai pas ton temps là.

Et là je m’en vais réellement.

Je ne sais pas ce qu’il m’est arriver, c’est comme si un élan d’adrénaline avait traversé mon corps.

Je sais pas non plus si je serais capable de reparler comme ça un jour, mais ça fait du bien de ne plus être considéré comme une petite enfant face aux autres.

Je sors de l’immeuble, et me dirige vers l’arrêt de bus, un sourire au coin des lèvres.

[…]

Smaïn – Bonjour Sihem

Moi – Salut Smaïn

Lui – Ça va ton corps ?

Moi Rire j’ai v’la les courbatures là, j’te jure j’suis venue de force

Lui Rire tu seras pas décu, je t’ai concocté une séance encore plus intense que celle d’hier

Je vais me changer, puis rejoins Smaïn qui m’attendais près des installations sportives.

Smaïn – Bon t’es prête?

Moi – Hm ouais ouais Smaïn – Allez monte sur ça […]

11   Deux mois plus tard.     11

Et voilà comment j’ai réussi a perdre du poids, en suivant un régime assez stricte à côté, et en faisant du sport cinq à sept fois par semai• ne.

J’ai voulu tout arrêter, par flemme, par envie de me taper cinq pizzas d’un coup mais

les résultats commençaient à se voir, et je

voulais que ça dure ainsi.

Deux mois plus tard environ, je n’avais plus ces énormes tas de graisses qui me servaient de fesses, mais deux jolies ballon bien rond, merci les squats.

Mon ventre était quasiment plat, et j’avais même perdu un peu de seins, je suis passer d’un 110D à un 95D, ce qui n’est pas énorme mais voilà quoi.

J’ai commencé le sport alors que je faisais

dans les 80 kilos, et aujourd’hui, soit deux mois plus tard, je fais dans les 65 kilos.

J’ai aussi davantage pris confiance en moi.

Smain, en plus d’être un excellent coach sportif, est également un homme

indépendant et sûre de lui d’où ma soudaine

prise de confiance en moi.

« Quand tu sais ce que tu vaux, tu sais ce que tu mérites                   » .

Voilà ce qu’il m’avait dit, et ce qui ne cessait de tourner en boucle dans ma tête depuis presque deux mois.

J’ai commencé à passer mon code, et me suis en parallèle beaucoup rapproché de ce dernier, qui s’est révélé être un très bon ami,

et avec lequel je multiplies les sorties .

Ma mère est vraiment ravi de me voir changer physiquement, parce qu’enfin elle me voit heureuse, en tout cas c’est ce qu’elle me dit.

Par contre avec ma soeur c’est la guerre plus que jamais, soit on s’ignore et c’est assez

calme, soit on se prend la tête et ça vire limite

à la bagarre.

Et contrairement à ma mère, elle n’est pas du tout ravi que je change, parce qu’elle n’est plus la plus belle de nous deux.

Revenons à la réalité .

11 Mardi 19 août 201•. 11

C’est une journée normale, je me suis levée vers 9 heures, et je suis aller courir avec Smaïn.

Le sport est devenue comme une drogue pour moi, impossible de ne pas en faire au moins une fois dans la semaine.

Après une vingtaine de minutes de course, on s’asseoit tous les deux sur un banc, pour se reposer un peu.

Smaïn – Ça va Sihem ?

Moi – Ouais tranquille et toi ?

Smaïn – Ça va al hamulilah, bon t’as prévu quoi aujourd’hui?

Moi – J’sais pas trouver un travail sûrement, et faire les magasins et toi ?

Smaïn – Tu cherches du travail ?

Moi – Ouais pour payer mon appart et tout

Smaïn – Quel appart ?

Moi – Bah la fac est trop loin de chez moi, c’est à deux heures de bus donc j’ai préférée avoir mon appart sur Paris directement.

Smaïn – Ah j’vois, j’ai un pote à moi qui cherche une serveuse dans son tacos si ça t’intéresse

Moi – Ah ouais ?

Smaïn – Si j’te le dis

Moi – Franchement ça m’intéresse bien

Smaïn – Pour un début c’est pas mal, et le salaire est plutôt intéressant

Moi- Ah j’avoue, dis à ton collègue que c’est bon pour moi alors

Smaïn – Et bah  viens on y va maintenant alors

Moi – Parfait

On trottine jusque sa voiture, et direction le fameux tacos.

Voilà presque un mois que je n’ai pas sentis la bonne odeur d’un tacos, c’est limite si j’en bave pas sans rire.

Une dizaine de minutes plus tard à peine, nous arrivons devant ce grand fast food, Smain se gare puis sors dire bonjour à ses amis sans doute.

Lui – Ça va les gars ?

Eux – Ça va tranquille

Je leurs serre brièvement la main, de sorte à ne pas déroger à la plus basique des règles de politesse, puis je sors mon téléphone en attendant qu’il termine de parler à ses potes.

J’apprenais peu à peu a les connaître, enfin pour certain, il y en a dont j’avais déjà pu voir les visages lorsque Smain m’entraîner à la salle.

Il y en a quatre en tout et pour tout: Yanis, Sofian, Issah et Fouad.

Comme les sous entendent leurs prénoms, ils sont tous d’origine maghrébines.

On avait entamé un sujet des plus excitants pour les garçons : le sport.

Issah- Neymar c’est un bon plan, mais deux cent millions d’euros c’est cher payer quand

meA   me

Sofian – Bah maintenant, Paris n’a plus de raison de pas gagner

Sentant la conversation me dépasser, je tente une approche qui eut davantage pour résultat de les faire rire plutôt que de les intriguer.

Moi- Après Zlatan il est bien aussi

Ces messieurs se mirent à se moquer de moi

sans méchanceté aucune, et j’avais du mal à

ne pas, moi même, me moquer de moi.

Alors qu’ils continuaient à rire de moi, Smain revint avec notre déjeuner.

J’essaye de limiter ma consommation de junk food même si c’est dur.

[…]

Moi- C’est pas ça, mais j’vais rentrer moi

Smaïn – J’y vais aussi, allez viens j’te dépose

Je leurs dit tous au revoir, et me dirige vers la voiture de Smaïn, avec lui même.

[…]

Smaïn – Elle est la ta mère? J’ai bien envie de monter la voir

Moi – Comme tu veux mais ma elle va insister pour que tu restes manger, tu le sais

Smaïn – C’est bien, ça fait longtemps que j’ai pas manger de vrai repas

Moi – Et ta mère elle est ou ?

Smaïn – Elle vit à Marseille avec mes frères, et mon p’ere

Moi – Ahh et comment ça se fait que tu sois venue à Paris tout seul ?

Smaïn – Je voyais plus grand, Marseille c’est pas trop mon délire et je regrettes pas, et puis je vis avec ma sœur donc tranquille

Moi – Tant mieux alors, et ta famille te manque je suppose ?

Smaïn – Bien sûre je les appelles tout les J• ours ou presque

On rentre dans le bâtiment, et c’est là que je les vois tous, les teneurs de murs, qui n’ont clairement rien a foutre de leurs vies.

Je remarque que Ayoub est assis avec eux.

Qui est Ayoub ?

Tu sais t’as toujours un gars que tu kiff depuis tes 15 ou 16 ans, mais à qui tu n’as jamais osé parler ?

Et bien Ayoub c’est ça pour moi.

Mais le truc c’est qu’il n’a jamais fait

attenti.on a mo.i avant.

Parce que maintenant que j’ai changé, il me regarde, et heureusement pour moi je ne ressens plus rien du tout pour lui.

Dieu merci je m’suis endormie, mais j’me suis réveillé.

Smaïn et moi, passons au milieu de tout ces clochards qui, avant se foutaient de ma gueule constamment, et maintenant me regarde avec désir.

On monte dans l’ascenseur, arrivons devant la porte et j’ouvre quand je tombes sur Esma, qui regarde Smaïn avec un air que je ne lui

avai• s J• amai• s vu.

Esma – …

…        .

A suivre …


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CHAPITRE 04 ·. l.

0     15,5 K   *  1,35 K     ..       256

« C’est vrai que je voulais ton cœur accompagné de ton âme, j’pensais que c’était ton heure de tomber sous mon charme . >>

Selem Aleykoum 

Esma – Ah c’est toi

Smaïn – Selem

Je pousse légèrement Esma en rentrant chez moi, suivit par Smain.

Moi – Maman est pas encore rentrée ?

Esma – Si, elle est dans sa chambre

Moi – Smaïn j’te laisse t’installer dans le salon?

Smaïn – Ouais vas y

Moi- Si t’as besoin de quelque chose, fais comme chez toi

Smaïn – T’inquiète merci

Je vais rejoindre ma mère dans sa chambre, et vois qu’elle est entrain de ranger ses vêtements, et c’est donc tout naturellement que je vais lui proposer mon aide.

Elle – Sihem, c’était bien le sport?

Moi – Oui maman, je suis un peu fatiguée et toi tu vas bien ?

Elle – Oh moi ça va tu sais comme d’habitude

Moi – Heureusement, ah oui Smaïn est dans le salon je vais aller faire les magasins là, t’as besoin de quelque chose ?

Elle – Non t’inquiète pas ma fille, allez va t’amuser

Moi- Merci bisous maman, si t’as besoin tu m’appelles d’accord?

Elle – T’inquiète pas

Ma mère, c’est l’une des seules personne, pour ne pas dire la seule, avec laquelle je suis normal.

J’ai appeler Sakina, pendant ce mois, mais elle m’a clairement faite comprendre qu’elle n’a pas mon temps, alors je fais de même.

C’est pas grave, certes au début ça ma fait mal qu’elle ne cherche pas plus que ça à me contacter, mais c’est la vie, l’époque ou je courais après la moindre personne qui me parlait est définitivement révolu.

Maintenant c’est qui m’aime me suive, si je vois que tu t’intéresses à moi je m’interes­ serai à toi, mais dans le cas contraire c’est chacun fait sa vie.

Après avoir quittée ma mère, je me dirige vers le salon, et c’est là que je vois Esma et Smaïn en pleine conversation.

Moi – Smaïn tu m’attends deux minutes, je vais me doucher et me changer vite fait ?

Smaïn – T’inquiète pas pour moi

Esma – Il est en bonne compagnie la rire

J’ai l’impression qu’ils s’aiment bien tout les deux, tant mieux .

Tu vois là, avec Esma ça se passe normalement mais encore une fois, ce soir ça va être la guerre.

Ça va, de toute façon j’ai pris l’habitude, mais j’avoue que ça me pèse un peu, j’sais pas c’est ma grande sœur quand même, j’aimerai avoir

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Avant d’aller me doucher, je vais prendre le nécessaire pour, puis je me déshabille avant d’entrer sous la douche.

J’en profite pour regarder mes cuisses, mes fesses et mon ventre dont je ne suis toujours pas satisfaite, et je me fais la promesse qu’un jour je serai fière de ce corps que j’aurai réussis à transformer avec de la volonté et l’aide d’Allah.

Une fois que je suis douchée, je sors de celle-ci et enfile mes vêtements                                   1 1

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Je t’avais dit que mon style vestimentaire avait changé, tout comme le reste d’ailleurs.

J’attache mes cheveux en une haute queue de cheval, puis je me maquille rapidement .

Ça de fait, je me parfume, prends mon sac, et vais rejoindre Smaïn et Esma dans le salon.

Smaïn – Ça y est t’es prête?

Moi – Ouais on y va ?

Smaïn – Allez, bon Esma j’étais ravi de te connaitre

Esma – Moi de même et à bientôt j’espère Je décide de tenter quelque chose.

Moi – Euh Esma tu veux venir avec nous ?

Ma sœur parut surprise, puis sourit et accepta.

Esma – Attendez moi deux minutes j’arrive Et elle s’en va vite dans notre chambre.

Smaïn me glissa discrètement a l’oreille.

Smaïn – Ça s’est arrangé avec ta soeur alors?

Moi- J’sais pas trop, mais bon si j’peux y être pour quelque chose ça me va

Smaïn -T’es une fille bien Sihem j’ai hlef (juré)

Après ça, ma soeur nous rejoint puis on descend tout les trois vers la voiture de Smaïn, en passant devant les squatteurs du rez de chaussée.

Aucune réaction, je sentais uniquement leurs regards pesaient sur nous, mais aucune réflexion aussi petite soit-elle.

Ça doit sûrement être dû au fait que Smaïn soit avec nous, il faut avouer qu’il est plutôt bien musclé.

On rentre dans la voiture, et direction le centre commerciale.

[…]

Esma – J’ai grave envie d’une glace, ça vous

dit on va se poser au Macdo?

Moi- Bah allez, Smaïn t’as rien à faire après non?

Lui – Si j’ai une soirée ce soir

Moi- Ah beh il est 18 heures t’as le temps encore non?

Lui- Ouais tranquille, j’bouge vers 22 heures, bon azy j’vais commander

Esma- Merci

Il s’en va donc, nous laissant toutes seules.

Moi- C’est bien que tu sois venus

Elle rire arrête toi la

Moi- Quoi?

Elle -Toi même tu sais qu’on est pas de ce genre

Moi – Quel genre ?

Elle – Le genre de soeur fragile la

Moi – ça veut dire quoi ?

Elle – Ça veut dire que je suis aussi contente que tu m’ai proposer de venir malgré tout ce que je t’ai fait subir

Moi – t’es sérieuse, c’est du passé

Elle – Non, j’sais même pas pourquoi je me suis comporté de la sorte avec toi, t’es ma sœur

Moi – Ça me fait plaisir que tu le reconnaisses Ça me fait grave plaisir qu’elle me dise

ça, bon j’avoue, j’avais pas imaginer notre

réconciliation comme ça, mais ça me fait plaisir quand même.

Ma soeur et moi apprenions à nous redécouvrir un peu, quand Smaïn arriva avec nos mcflurry.

Moi- merci

Smaïn- WAllah t’as de la chance la vendeuse elle ma mis double dose de caramel

Moi – merci Smaïn tu gères

On mange nos glaces tranquille, puis vient l’heure de rentrer.

Il nous dépose en bas de chez nous, on lui dit au revoir et on monte chez nous.

En arrivant dans le salon, je vois que ma mère nous a laissé un petit mot.

« Bonsoir mes chéries, je suis partis au travail et je vais rentrer très tard, je vous ai laissé de l’argent pour vous acheter a manger bisous

-maman»

Esma – Bon tu veux manger quoi ce soir ?

Moi – J’vais commander des tacos ?

Esma – Azy j’vais me doucher

Je prend l’argent, remet mes chaussures et descend direction le tacos.

Je le sens, que je commence à reprendre du poids la même si ça ne se voit pas,

j’culpabilise quand même.

En descendant je recroise toujours les mêmes gars qui n’ont rien a faire de leur vie, et c’est là que Ayoub se met à me parler.

Lui- Mah la fraîcheur Je ne répond pas.

Lui – Genre ça fait la Meuf qui répond pas

Et je m’en vais, avant qu’il n’ajoute quelque chose.

[…]

J’attendais à une table du snack, quand quelqu’un viens se poser devant moi je lève la tête, et c’est la que je vois Foued, t’sais le pote de Smaïn là qui se la pète.

J’enlève donc mon écouteur.

Moi – Tu disais ?

Foued – T’es venue toute seule?

Moi – Ben oui pourquoi ?

Foued – Pour rien Silence un peu gênant.

Moi-Hmok

Je remet donc mes écouteurs, et lui se contente de me regarder brièvement puis de repartir par la ou il était arrivé.

[…]

J’avançais dans le noir, mes écouteurs dans les oreilles comme a mon habitude, direction les grands immeubles de la cité.

J’arrive peu de temps après, je passe devant les garçons présent dans le hall, quand j’entends, malgré mes écouteurs, que l’on m’appelle.

J’ignore, quand juste avant de monter dans l’ascenseur, je sens qu’on m’attrape doucement par le bras.

On se croirait dans une chronique la vie,

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Mais dès que je me suis retournée et que j’ai vu que c’était Ayoub, j’étais gêné à un point j’te raconte même pas, un peu comme ça en faite 1 1

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Qu’est-ce qu’il peut bien me vouloir qui justifie son geste ?

A suivre …

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CHAPITRE 05  · l.  ·

0    16,2 K   *  1,34 K      ..       166

« On s’est promis de s’aimer pour la vie mais j’suis fatigué. »

Selem Aleykoum 

Moi- Y’a un souci?

Lui – J’peux pas te parler normal ?

Moi – Tu veux quoi ?

Lui – Te proposer de sortir ?

Moi-Ah

Lui- Quoi ah?   C’est oui ou non?

Moi – J’sais pas

Lui – J’te donne mon numéro, et tu me dis ça par message c’est bon?

Moi – Si tu veux

Lui – tiens 06 …

Et je monte dans l’ascenseur.

Ne penses pas que je redeviens ignorante et naïve, je me dis juste que je tiens là ma chance d’en profiter.

J’suis pas conne, avant quand j’étais grosse, il   me calculait pas plus que ça, limite il  se payait ma tête avec les autres, et là monsieur voit que j’ai changé, et que je prends soin de

moi, et il veut qu’on se voit?

La blague, mais ne t’inquiète pas on va bien rigoler mon chéri.

Je montes chez moi, pose les tacos sur la table et vois Esma assise sur le canapé.

Esma – Tu l’as foutu longue

Moi – Ouais j’sais c’est la faute à un gars qui est venu me parler

Esma – Qui ça ?

Moi – T’rappel d’Ayoub?

Esma – Le gars que tu kiff depuis que tu sais parler?

Moi- Exactement, et ben c’est lui

Esma rire et qu’est ce qu’il te voulait?

Moi- Qu’on se voit genre

Esma – Et t’as accepter?

Moi – Juste pour me foutre de sa gueule

Esma -Rire t’as changé Sihem, va te changer je pose la table

Je vais me mettre en pyjama, me démaquille et vais la rejoindre.

On mange notre repas, devant un bon film, puis on finit par s’endormir vers une heure du matin.

Notre mère n’étant toujours pas rentrer, j’en ai supposé qu’elle était encore de garde à l’hôpital

1  1  Le lendemain matin 1 1

Je me lève et vois qu’il est dix heures.

Bon ça va, je vois aussi que Ayoub a répondu

à mon message de la veille.

Lui – Salut ma belle, j’t’appelle demain pour qu’on se voit

Je décide de pas répondre, vu qu’on est le lendemain.

Je me gratte les yeux, puis je sors de mon lit, dis bonjour à ma mère qui était déjà éveillée, et à ma sœur par la même occasion.

Ensuite je déjeune vite fait, puis je vais me laver le visage et me mettre en tenue de sport, c’est a dire legging noir, un haut long et noir aussi, et mes Nike.

Je m’attache les cheveux en une haute queue de cheval, je fais mes sourcils et met du mascara.

Après ça, je met du déodorant, prends mon téléphone, et descends rejoindre Smaïn qui devait m’attendre dans le hall.

Je descends les escaliers quand je vois ce dernier parler avec Yanis.

Je vais leurs dire bonjour.

Smaïn -T’es prête?

Moi – Toujours

Yanis -Toujours? Au début tu pouvais pas courir plus de cent mètres sans t’essoufler

Moi Rire ben ça date

Smaïn – Un mois quoi

Bref après ça on va tout les trois courir pendant un assez long moment quand même.

Je dois admettre que je finis par être épuisée, moins vite qu’au début c’est sûre, mais quand

meA   me.

[…]

Moi – Bon on se voit demain les gars ?

Yanis – Non moi je veux pas revoir ta tête

Moi – Comme tu veux je m’en fous

Yanis – Nique ta race rire

Moi – Quel vulgarité, Smaïn j’te dis à

demain?

Smaïn – A demain ma poule

Je lui fais la bise, à Yanis aussi, puis je

montes chez moi.

Il doit être aux alentours de midi, et je vois Esma en train de poser la table.

Moi- Pour une fois tu poses la table j’suis choquée

Esma – Y’a un début à tout, alors le sport?

Moi – Ça va tranquille

Esma – Y avait hm laisse tomber

Moi-Tu veux savoir si Smaïn m’a parler de toi?

Esma Rire ouais

Moi – Ben on a pas vraiment parler de ça

Esma – Pas grave bref ce soir j’vais en soirée tu viens?

Moi- Non t’sais très bien que c’est pas mon délire

Esma – Allez pour une fois on va rien faire de ouf juste danser

Moi – On en parle après

Esma-Ok

On mange donc toutes les deux, puis on passe l’après midi devant la télé.

Y’avait clairement rien à faire.

Vers vingt heures, notre mère rentre, nous avions déjà préparées à manger : des frittes

et du steak.

Ma mère – Bonsoir mes filles vous allez bien?

Moi – Oui et toi ?

Ma mère – Ça va merci j’suis un peu fatigué, vous avez fait à manger ?

Moi – oui oui ton assiette est prête, je vais te la poser

Ma mère – Merci benthi, ça me fait plaisir de plus vous voir vous disputer

Esma – espérons que ça dure, maman ce soir

je peux sortir avec des copines et Sihem ?

Ma mère – Sihem tu veux vraiment sortir ?

Ma mère paraissait très étonnée, faut dire que je ne suis jamais sortie le soir ni avec ma soeur ni avec personne en faite.

Moi – Euh oui je veux bien

Ma mère – Allez mes filles ça me fait vraiment plaisir

Disant cela, elle nous fait à chacune un bisous sur le front, heureuse comme tout.

Je comprends ma mère, moi qui ne sortait jamais et qui ne m’entendait absolument pas avec ma soeur, j’ai l’air d’aller mieux.

Bref après ça, on mange toutes les trois puis on part, Esma et moi, se préparer.

Je vais me doucher bien correctement, puis je sors m’habiller avec un ensemble à ma sœur

1  1

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Et mes nouveaux talons, jamais portés.

Ensuite je lisse mes cheveux, et me maquille .

Au niveau des yeux, je me contentes uniquement de mettre du mascara parce que je ne suis pas encore à l’aise avec tout ce qui est fard à paupières.

Puis je me parfume, prends une pochette noir, et me voilà prête.

Esma – Ouah t’es canon

Moi- Merci

J’attends qu’elle termine de se préparer, on dit au revoir a notre mère et let’s go!

[…]

Esma – Azy viens on prend ma voiture

Moi – Comme tu veux

On descend les escalier, et on prend la voiture de ma sœur direction la boite de nuit.

[…]

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La fête bat son plein, la musique est à fond mais j’ai un mal de crâne juste insupportable.

Je retourne m’asseoir dans le carré VIP, avec Karim, le copain d’Esma, et ses potes.

Karim – Sihem ça va pas ?

Moi- Si si un peu mal à la tête c’est rien

Karim – Reste assise alors, va pas faire un malaise sur la piste on sait jamais

Je reste assise, et tente de faire passer mon mal de crâne en avalant un doliprane.

[…]

Il doit être dans les vingt-trois heures trente, je suis toujours en boîte avec Esma ses copines et son gars quand je vois un groupe d’hommes rentrer dans le carre VIP juste à côté de moi.

Ils s’assoient donc, commande des bouteilles et des bouteilles d’alcool et commencent a boire et parler entre eux.

Je détournes le regard un moment, et traine sur mon téléphone quand un serveur vient a ma rencontre.

Lui – Bonsoir, voilà de la part d’un admirateur

Moi – Un admirateur ? Merci mais je ne bois pas

Lui- C’est un cadeau déjà payé désolé

Moi- Merci

Je lève la tête, et regarde dans la salle juste pour essayer de savoir qui m’a offert cette bouteille de champagne.

Et c’est la que j’aperçois cet homme, assis à moins d’une table de moi, le sourire sur les lèvres et ne me lâchant pas du regard.

Sans te mentir, il est juste a tomber par terre, du peu que je vois en tout cas.

Je captes direct qu’il est avec le groupe qui venait de rentrer, il est habillé en blanc et de type rebeux.

Après le reste c’est assez flou, avec tout le monde qui danse devant nous.

Je le regarde un moment, puis retourne a mon occupation c’est à dire sur mon téléphone.

[…]

? – J’ai le droit a ton numéro?

Moi – Pardon ?

Je lève la tête, et le vois en face de moi.

? – Enchantée moi c’est Youness sourire

Moi – Ah enchantée

? – Tu veux pas me donner ton prénom ?

Moi – Pourquoi faire ?

? – Pour savoir rire

Moi – Hm merci pour la bouteille mais je ne bois pas

? – Ah une hlel? Mais qu’est ce que tu fais ici alors?

Moi- J’t’en pose des questions?

? – rire avec du caractère j’aime ça

Il s’approche de moi, enfin se met à ma hau­ teur, et me pince les joues d’un coup je crois halluciner tellement ça me paraît irréelle.

Je ne l’ai même pas vu venir.

•  

J’essaye de lui enlever ses mains, mais monsieur n’est pas de cet avis à ce que je

VOIS.

A suivre …

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CHAPITRE 06  · i. ·

0    15,9 K   *  1,42 K     ..   151

<< Pour t’avoir j’serai jamais fatigué, j’penses à

toi toute la nuit j’en dors mal. >>

Selem Aleykoum,

Moi – Tu fais quoi là ? Lâche moi !

Je pousses violemment sa main, et déjà Esma et Karim étaient venus s’interposer entre nous.

Esma – Oh il se passe quoi la?!

Moi- Rien c’est bon

Lui – On se reverra

Moi – Qu’est-ce t’as à rire pauvre con?

Et je sors de cet endroit, qui me donne de plus en plus mal à la tête.

Mais qu’est ce que je suis venue foutre dans cet endroit clairement ?

J’me le demande bien, jamais je n’aurais dû y mettre ne serait-ce que le bout de ma chaussure.

Grosse boîte de vielles racli qui viennent se frotter aux chiens de la casse, très peu pour moi• .

Mon cœur battant à tout rompre à cause de la colère, je vais me poser sur un trottoir en face, en espérant que ma douleur au crâne s’affaiblisse.

[…]

1 1 Une heure plus tard. 1 1

On met les clés dans la serrure, et essayons de rester discrète pour ne pas réveiller notre mère qui doit dormir.

Je vais me démaquiller vite fait, puis j’enlève ma robe, mes bijoux et m’endors en

sous-veA     tement.

1  1  Plus tard dans  la journée .                                                  1 1

J’ouvre à peine mes yeux, que la lumière du soleil filtrant a travers les volets m’éblouit.

Mon premier réflexe étant de regarder l’heure sur mon téléphone, je constate avec étonnement qu’il est déjà quinze heures.

Je me lève direct, et vais me laver le visage

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[…]

Esma – Sihem on va faire les magasins ?

Moi- D’accord j’arrive attends je me prépare

Il devait être dans les 15 heures 30, donc ça ne fait qu’une demi heure que je suis réveillée.

Je vais me doucher de entièrement, puis je vais m’habiller         1 1

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Je me maquille, m’attache les cheveux en queue de cheval, puis je me parfume et me voilà prête.

On descend les escaliers, et une fois arrivée dans le hall je remarque qu’il y a très peu de personne comparé à d’habitude, il y a seulement Ayoub.

Lui – Sihem j’peux te parler deux minutes ?

Moi – Tu veux quoi ?

Lui – Ce soir ça te dit je t’invites au restaurant?

Moi- J’sais pas ça dépend ce que j’ai prévu de faire

Lui Rire arrête de me faire la meuf qui a pas le temps aussi

Moi – Je fais rien du tout, et j’suis pas à ta disposition en faite donc si t’es pas content c’est pareil

Une connexion Internet est nécessaire pour charger le média

Je m’apprétais à partir, sans lui laisser le temps de réagir, quand il m’appelle .

Lui- A ce soir, et pas de plan

Moi- C’est vraiment à moi que tu parles là?

Et je pars en fou rire sarcastique.

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Voilà comment se rendre indispensable pour un gars, tu fais genre t’as pas son temps, t’es grave occupée et surtout tu lui tiens tête.

Un homme c’est comme un chien, s’il sent que t’as peur il te bouffe, c’est aussi claire que ça.

SIHEM : 1 / AYOUB : 0  .

Bref, je sors rejoindre Esma dans sa voiture et direction le centre commerciale.

[…]

Moi-Attend j’ai un appel de Smaïn la deux minutes

Lui – Selem ma grosse, bien ou quoi ?

Moi – Ça va tranquille et toi ?

Lui – Al Hamdulilah, dis j’t’appel parce que je fais une soirée demain soir pour mon

anni•  versai•  re et toi•

et ta sœur y eA

tes convi•  ,es

Moi Rire zehma

Lui- J’te jure, bon venez j’comptes sur vous

Moi – T’inquiète même pas pour elle

Lui Rire azy j’te laisse j’retourne taffer a plus

Moi-À plus

Je verrouille mon téléphone, et me retourne vers ma sœur.

Esma – C’était Smaïn? Il voulait quoi?

Moi – Il nous invite pour son annniv’ demain soir je lui ai dit que c’était bon pour nous, t’avais rien de prévu si?

Esma – Bah c’est l’anniversaire de Karim donc si

Moi – Ah merde tu vas faire quoi ?

Esma – Je sais pas, non j’vais aller a l’anniversaire de Karim quand même c’est mon gars

Moi Rire et Smain c’est ton coup de cœur

Esma – Arrête déjà on dirait que je trompes Karimla

Moi – Pourquoi tu restes avec lui en faite ?

Esma – J’sais même pas au début je pensais que je l’aimais, mais on dirait que j’ai de moins en moins de sentiment pour lui

Ça me fait bizarre qu’elle se confie a moi, j’sais pas, on a jamais été ce genre de sœur super présentes l’une pour l’autre, bien au contraire.

Mais je suis contente qu’on se rapproche.

Bref on finit de faire les magasins, puis on rentre à la maison.

[…]

Je me pose devant la télé, mon bol de glace à la main, quand j’entends mon téléphone sonner.

Je vais pour voir qui m’appelle, et quand je vois, je ne peux m’empêcher de lâcher un petit rire.

Je décroche.

Moi – Quoi encore ?

,

Lui – Evite de jouer à la grande aussi Sihem

J• e ..

Moi – Continue à me parler comme ça, et tu vas finir de parler à mon répondeur toi

Lui Rire ça va je rigole C’est pathétique.

Moi – Bref tu veux ?

Lui – Tu peux sortir la ?

Moi – Pour quoi faire ?

Lui- Bah on va se poser j’sais pas Moi – Désolé je fume pas et je bois pas Lui- Je sais, pourquoi tu me sors ça?

Moi-T’m’as dit on va se poser c’est pas pour

jouer au carte non?

Lui rire ben non bref tu peux venir ?

Moi – J’sais pas trop

Lui – Allez viens

Moi- Vas y au pire j’ai rien de mieux a faire

Lui -}’t’attends

Je raccroche, enfile mes chaussures et descend le rejoindre un petit sourire au coin des lèvres, tellement j’ai hâte de m’amuser avec lui.

L’homme me voit arriver de loin qu’il se met déjà à sourire comme un idiot.

Tu te demandes sûrement pourquoi je suis aussi dure avec lui, mais comprends le fait que quand j’étais légèrement en surpoids, quand il ne passait pas son temps à se foutre de ma gueule avec les autres, il m’ignorait, alors que maintenant il me court après tel un chien.

Maintenant c’est à mon tour.

Bref je le rejoins, lui fais la bise, et on va se

poser dans sa voiture.

[…]

Moi – Bref azy dépose moi chez moi la

Ça fait déjà une heure que je suis avec lui, et rien qu’il m’a fatigué.

Dire que ça faisait plus de trois ans que j’étais amoureuse de lui, pour moi c’était le gars parfait tu vois.

Mais alors là, je peux te dire qu’en passant une seule soirée avec lui j’suis soulée.

Lui – Mais non on est bien là

Après qu’on ai pris la voiture, il a roulé un moment pour arriver en face d’un ancien KFC ou il s’est garé dans le parking, et rien qu’on parlait.

Moi – Ramène moi là, t’sais que je fume pas et tu fumes devant moi

Lui – t’es sérieuse la?  Azy arrête avec tes manières la

Moi- Dépose moi chez moi qu’est-ce t’as?

Je le regarde et vois qu’il est complètement défoncé, il a les pupilles dilatées et il fait que r.ire pour un ou.i, o’u pour un non.

Moi – Putain tu fume un joint la?! Lui Rire arrête de crier, c’est cool Il disparle là, je parle normal.

Moi-Ayoub dépose moi chez moi s’il te plait

Ayoub – Oh tu m’as cassé la tête là, t’attends ou tu rentres à pied

Alors là faut pas me le répéter deux fois à moi, j’ouvre violemment la porte de la

voiture et m’apprête à sortir quand Ayoub me tire par le bras, ce qui fait que je tombe à la renverse sur lui.

Moi- Lâche moi j’vais péter un plomb la!

Ayoub – Tu vas nulle part j’t’ai dit !

Moi- rire nerveux t’as trop cru toi

Je sors de la voiture, suivit de près par ce raté d’Ayoub.

Je marche vers le trottoir, et heureusement que je sais ou il nous a emmené, mais quelle idée j’ai eu de sortir avec lui aussi tard.

Lui – Ohhh j’t’ai dit tu vas nulle part !

Moi – Ah parce que maintenant tu fais l’homme ? Regarde moi bien

Et je continue à marcher sans même le calculer.

Quant à lui, il s’amuse à me hurler dessus, en me suivant au pas limite, du coup je commence à trottiner pour pas qu’il me rattrape.

Nonmais le gars c’est un de ses tocards j’te

J• ure.

Moi – Bref arrête de me courir après, tu fais pitié la

Il lâche un sprint vers moi, et me plaque contre une voiture.

Lui – Moi je fais pitié ? Moi tes sûre de ce que tu dis?

Moi – Tu comprends pas le français ?

Il avait l’aire complètement défoncé, et moi je continuais à le monter en pression.

Et là, sans que je m’y attende, il  me gifle.

Moi-T’es malade!

Et direct je lui met un taquet entre les jambes, tu sais le point sensible des gars.

Il hurle, et j’en profite pour partir en courant.

Putain mais il a un problème ce gars, complètement défoncé et il    se permet de me frapper.

Je marche un moment toute seule, dans les rues désertes en direction de ma cité, et en

espérant que je ne croises personne une fois

. ,

arr1vee.

Au bout d’un long moment quand même, et ne voyant vraiment plus personne sur les

routes, je décide d’appeler Esma en espérant qu’elle me réponde.

… – Votre correspondant est indisponible                                                pour le moment veuillez laisser un message après le bip sonore …

Elle doit sûrement dormir.

Je ne peux m’empêcher, à un moment, de parler à voix haute, j’sais pas mais rentrer à deux heures du matin chez soi avec personne dans les rues, ça donne envie de compagnie.

Moi – Putain casse la tête celui la aussi, mais quelle idée j’ai eu de venir avec lui putain mais tu réfléchis pas ou c’est comment en faite?

Enfin bon, je continuais à me donner des leçons à moi même, lorsqu’une voiture s’arrête à ma hauteur.

Le mec ou les mecs s’arrête(ent) donc à coter de moi, et moi j’accélère le rythme.

Il ouvre sa portière et vient se planter face à

moi• .

Moi – Oh non encore toi

Et devine qui se tient face à moi? C’est bel et bien le mec de la boîte de nuit .

…        .

A suivre …

Kisss mes poules0


V*oter

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CHAPITRE 07  ·j .  ·

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<< Au fond  c »est une kaîra, donc tu                                                     peux garder tes disquettes. >>

Selem Aleykoum,

C’est bel et bien Youness, l’homme que j’ai rencontré en boîte de nuit.

Moi – Encore toi ?

Lui – Tu fais quoi dehors à cette heure ?

Moi – Rien qui ne t’intéresse

Il m’attrape par le bras, avant que je n’ai le temps de m’en aller.

Lui – J’vais pas te laisser dehors et toute seule à deux heures du matin, même si on s’connait pas plus que ça

Je fais mine de réfléchir un instant, puis finis par accepter.

Lui – Allez, j’ai pas ton temps

Moi – Dit-il en me suppliant de monter avec lui dis-je en                      feignant l’humour

Lui- Finalement, j’crois que tu vas rentrer à

pied

Moi -Je rigolais

Il monte un peu le volume de la radio, puis démarre avant de me demander où il doit

me déposer.

Lui – J’te dépose ou ?

Moi

‘A *******

Lui – T’habites la?  J’ai un bon collègue qui y vit aussi

Moi – Ah ouais? intéressant

Lui-Tu devrais mettre ta ceinture

Je te passes le trajet : il a multiplié les virages et les accélérations ce qui a faillit me faire déglutir.

Peu de temps après on arrive devant les hauts bâtiments de ma cité.

Moi- Merci

Lui- J’peux avoir ton numéro au moins pour mon service ?

Moi – Donne moi ton snap si tu veux

Il m’eppelle son pseudonyme que j’enregistre promptement, puis je lui dis au revoir avant

de rentrer chez moi.

Lui – Eh Sihem ?

Moi-Oui?

Lui- On se reverra

Moi- Insh’Allah

Je monte ensuite chez moi, un petit sourire au coin des lèvres.

[…]

1  1  Le lendemain matin  1 1

Je me lève aux alentours de onze heures, puis je vais directement me doucher, après avoir dis bonjour à ma famille.

Sous la douche, je reste un bon moment a réfléchir aux événements de la veille.

En premier lieu j’espère ne pas recroiser ce crétin d’Ayoub, j’ai la possibilité de l’empêcher de remarcher pendant très longtemps si tu vois ce que je veux dire.

Ensuite par rapport à Youness, ma première impression était donc bien fondée.

Il est tout ce que je hais chez un homme : égocentrique, macho et vulgaire.

Malgré cela, je lui dois une fière chandelle pour hier soir.

Je préfère me le sortir de la tête, je ne penses même pas que l’on se reverra un jour.

Je finis de me doucher puis vais dans le salon, avec Esma.

Moi – Hmm des cordons bleues et du riz

Esma – Il t’est arrivé quoi hier?

Je lui raconte brièvement ma petite mésaventure de la veille, puis je m’asseois à table tout en écoutant sa réponse.

Elle -T’es sérieuse la? Je me suis endormie et j’ai même pas capté que tu m’avais appelé

Moi- Non c’est rien, mais heureusement qu’il était là pour me déposer même s’il est vraiment insupportable

[…]

Je te passes la journée jusque vers les coups de dix neuf heures, où je commences à peine a me préparer pour la soirée d’anniversaire de Smaïn.

J’opte donc pour une petite robe en satin effet  » peignoir  » avec des motifs fleuries juste sublime.

Ma robe me saillant à ravir, je me boucle les cheveux, et me maquille en dosant juste qu’il faut, puis je me parfume, prends ma pochette, et me voilà prête.

Je dis au revoir à ma mère, en la prévenant au préalable que je dormirai chez Smaîn puis je descends rejoindre Foued, l’un des amis de Smain que j’avais rencontré au Tacos.

Lui- Eh ben tu t’es mise en bombe hein

Moi- Merci

Depuis que je l’ai rencontré, c’est a dire il y a très peu de temps nos échanges se sont

quelques peu normalisés.

Disons qu’au début, il me paraissait très sûre de lui, et froid mais plus j’apprends à le connaitre, et plus je me rend compte qu’il est juste insociable avec ceux qu’il ne connait pas.

Mais ne t’imagines rien hein, il n’a jamais manifesté aucun intérêt particulier a mon égard, tout comme moi .

Peu de temps après notre départ, on arrive chez Smaïn.

Une très belle petite maison, déjà remar­ quable de l’extérieur, il y avait beaucoup de voiture de tout genre garées devant.

Foued se gare donc, puis nous sortons rejoindre les autres invités qui, semble t-il, étaient déjà arrivés.

On sonne a la porte, et une jeune femme toute mignonne vient nous ouvrir.

Elle – Oh bonsoir Foued ça va ?

Lui – Maaah ça fait longtemps Leyla, t’as grandis ! Et tu  vas bien ?

Elle – Ça va tranquille et … toi je ne crois pas t’avoir déjà vu, enchanté je suis Leyla, la petite soeur de Smaïn

Je vais lui faire la bise.

Moi – Non on s’est jamais vu, moi c’est Sihem une copine à ton frère, enchanté

Leyla – Foued je te laisse entrer, moi je vais faire visiter la maison à                                        Sihem

Foued – évite de trop parler comme d’habitude

Leyla – N’importe quoi toi aussi

Foued rentre donc et prend une direction qui m’est inconnue, alors que moi je suis Leyla.

Elle – Ça fait longtemps que tu connais mon frère?

Moi – Non j’dirais trois mois

Elle – Ah et vous vous êtes rencontré ou ?

Moi-À la salle, quand j’ai commencé à y aller c’est lui qui ma entraineri

Je te passes la suite, Leyla m’a faite visiter la maison en parlant de tout et de rien, puis on a rejoint les autres.

[…]

J’appréciais beaucoup cette fête, c’était très classe, les gens étaient bien habillé même si je restes la plus belle rire.

Vers une heure du matin, il se mit a ouvrir ses cadeaux et moi j’étais crevée.

Il a reçut des vêtements, des chaussures et une magnifique montre de moi bien sûre elle était en argent avec l’intérieur noir, il faut dire que j’ai vraiment bon goût en matière de cadeaux.

Lui – Elle est trop belle, Sihem merci

Moi- Je sais

Tout le monde se mit à rire.

[…]

Les invités étant maintenant tous partis, il ne restait plus que Smaïn, Leyla et moi.

On range vite fait le salon, puis Leyla et moi nous démaquillons et allons dans sa chambre.

Smaïn vient nous rejoindre après.

Lui – Merci pour les cadeaux c’était grave ce qu’il me fallait

Moi- Ça me fait plaisir

Epuisés par la soirée, nous allons dormir sans plus attendre son reste.

A suivre …

Kisss mes poules .

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CHAPITRE 08 .  j .  ·

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<< ]’voulais que tu sois le premier, j’voulais que tu sois le dernier.>>

Selem Aleykoum,

1 1 Trois ans plus tard. 1 1

OMNISCIENT

Notre belle Sihem a maintenant terminé ses études d’avocate, et suit un stage d’un an dans un cabinet très réputé à Paris.

Physiquement, elle s’est beaucoup embelli, et continue toujours le sport.

Mentalement, elle est devenue plus sûre d’elle que jamais et il y’a deux ans, elle a eu une intense relation avec Youness qui s’est très mal terminée.

Depuis, elle ne se laisse en aucun cas approcher par les hommes, tous plus vicieux les uns que les autres.

1 1 Un soir de juin . 1 1

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Je sors de la douche, et enfile ma robe 1 1

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Ensuite, je me lisse les cheveux, me maquille, puis je prends ma pochette, mes clés de

,

voiture et direction les champs Elysées.

Tu ne croyais tout de même pas que j’allais aller en boite de nuit ?

Rire ce genre d’endroits ce n’est que pour les vieilles meufs, qui n’ont pas les moyens de s’offrir une robe telle que la mienne, et qui

n’ont rien de mieux à faire les vendredis soir que d’aller se frotter au gars, comme des

ani•maux.

J’arrive donc, devant le restaurant quatre étoiles, donne mon nom au portier, et entre.

Là je me dirige immédiatement vers Saad, mon patron, qui m’a proposé de l’accompagner à cette soirée privé.

Lui – Waouh vous êtes sublime Sihem

Moi- Merci

Il était très beau aussi, mais je ne vais pas lui dire.

Il ne faudrait pas qu’il s’imagine des trucs.

[…]

Je vais prendre un verre de champagne, quand le serveur arrive a mon niveau et en verse le contenue sur ma robe. Je le regarde un moment avec le regard noir, quand je le reconnais : c’est Ayoub.

Donc maintenant monsieur travaille comme

serveur?

Ayoub -Sihem? Je …

Immédiatement je prends ma pochette, ramasse ma robe qui traîne, et me dirige vers les toilettes .

Je prends ma pochette, ramasse ma robe qui traîne, et me dirige vers les toilettes .

C’est une blague, depuis quand ce petit con se permet de s’approcher de moi, et même de m’adresser la parole?

J’entre et vois bon nombre de femme se remaquiller, dommage pour elles, jamais elles ne m’arriveront à la cheville rire.

J’allume l’eau, et essaie tant bien que mal d’enlever la tâche de champagne qui se trouve sur ma robe.

Je me mets à frotter avec aplomb, mais il me semble bien que c’est peine perdue.

J’ouvre à mon tour ma pochette, prends mon rouge à lèvre, et m’en remets un peu.

L’énorme tache sur ma robe me rappelant encore plus qu’il avait réussis à me gâcher la soirée, je m’apprêtes à sortir quand un coup de feu retentit.

Silence général dans les toilettes.

Des cris se firent entendre un peu partout, puis plus rien.

Toutes les filles présentent autour de moi, se mirent à se bousculer afin de se mettre à l’abris dans les toilettes.

J’attendais quant à moi, que le bruit ne cesse que le temps d’un instant, pour me permettre de passer dans la cuisine dont la porte se

trouvai.t a un metre a pe.ine .

Je sors ma tête de cet endroit qui devenait à présent trop étouffant, et c’est là que j’en vis un.

Un attentat, oui peut être que ces hommes font partie de Daesh et qu’ils sont venus pour répondre à une vengeance contre l’Occident .

Il faut dire qu’on en a tellement entendu

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