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Les Mésaventures de Johanna, celle qu’on mangeait

Deuxième tome.

PARTIE 8
………suite
………👇👇👇👇
AHAHAHAHAH !!!
La Blague ! La Grosse blague !
C’est ce que je me répétais intérieurement tout en étant assise dans la voiture aux côtés de Maman qui venait juste de dépasser Bessieux.
Moi : Mais maman tu es sérieuse là ? Est ce que tu réalise que ce que tu dis est ABSURDE ! Voir un EXORCISTE?! NON MAIS ALLÔ !! Je suis possédée par quel diable ?! HEIN ?!
Maman : Ecoute je n’ai jamais dit que tu étais possédée par un démon…
Moi : Dans le dictionnaire c’est pourtant la définition d’exorciste hein et j’ai vu L’exorcisme le film donc je pense savoir de quoi on parle !
Maman : Tu peux descendre stp ?!
Hein ?
Je n’avais même pas réalisé qu’on venait de se garer dans une concession dans un quartier dont je ne saurais vous donner le nom. C’était une vieille maison de style coloniale mais pas une église, en tout cas pas à première vue.
Moi : On est où ?
Maman : Chez le Père Nicolas…Il est très connu dans la capitale , on me l’a conseillé…
Moi : Conseiller ?! Aka …
Je décidais de ne plus poser de questions et espérer qu’on s’en aille très vite de là.
On se dirigeait vers une terrasse ouverte avec des bancs et un certain nombres de personnes étaient assises.
En m’asseyant sur une chaise je vis qu’ils avaient tous des bouteilles en plastique vides.
Moi chuchotant à la vieille : C’est pourquoi toutes ces bouteilles ??
Maman : L’eau bénite du Père ! J’ai la mienne dans mon sac mais on en prendra pour toi.
Ok bon là je décidais de ne vraiment plus poser de questions parce que ça comment à devenir déjà trop flippant pour moi.
…………
Il faisait une de ces chaleurs là ! Seigneur ! Le soleil qui vous bastonne !
Je venais d’épuiser mon stock de mouchoirs à force de m’essuyer le visage et je trouvais cette queue interminable quand un jeune homme nous fit signe de nous lever et de le suivre.
Je remarquais direct qu’il était pieds nus et devait bien connaître les lieux.
Il nous donna une bouteille en plastique vide et nous invita à entrer dans une pièce lumineuse et blanche que seul un petit ventilateur animait.
On s’assit sur 2 chaises et au bout de 5min je vis un homme non plutôt un vieillard noir de je ne sais quel âge , qui arrivait à peine à marcher entrer se diriger vers nous.
Attendez c’est Lui le Fameux Père Nicolas là ?!!
Il venait de s’asseoir en face de nous…
Père N. : Bonjour mes filles !
Maman : Bonjour Père Nicolas !
Moi : Heu bonjour mon père ..
Père N:Hum qui est la concernée ?
Maman : C’est ma fille mon père ! C’est Eugenie Lassy une de vos fidèles qui m’a conseillé de vous l’emmener…
Moi (dans ma tête) : Ah bon hein ? Tchip.
Père N : Je vois…Approche toi ma fille et tend moi ta jambe.
Hein ?
Je m’exécutais un peu surprise par cette requête.
Il releva mon jeans jusqu’à mon genou et saisit une sorte de grosse croix représentant Jesus.
Je n’eus pas le temps de calculer son geste que…
Moi : AAAAAAAAAAAAAAAAAAHHH
Père N : Ça fait mal ici ?
Il venait de m’enfoncer son objet contre l’os du genou ! Donc sous ses airs de 90 ans là il a encore de la force dans les bras comme ça ?! Oh wanda !
Il répéta son action mais la douleur semblait décupler !
Je ne pus retenir les larmes qui s’étaient mises à couvrir mon visage !
Moi : Mais vous me faîtes mal !!!! Snif…Biensûr que ça fait mal !
Maman : Ça veut dire quoi mon père ? Et Johanna toi aussi tu n’as pas honte de pleurer comme un bébé ?!
Moi : QUOI ?! Mais j’aimerais vraiment t’y voir hein !
Père N : Hum je vais vous donner mon eau bénite. Qu’elle se lave avec ça pendant une semaine.
Maman : Merci beaucoup mon père !
Je remerciais le père pour cette si belle marque rouge sur mon genou et nous nous en allions.
Je vous laisse imaginer la scène que j’ai tapé à la vieille dans la voiture
Moi : Alors c’est quoi le verdict ? Satan est dans mon corps c’est ça ?!
Maman : Pas du tout rhooo Johanna arrête un peu ! J’ai parlé de tes cauchemars récurrents à mon amie que tu as vu là qui d’ailleurs s’y connaît pas mal dans les choses mystiques et en te touchant tout à l’heure, elle m’a dit ressentir de très mauvaises vibrations autour de ton corps …
Moi : QUOI ?Mais comment ça maman ?! Tu imagines l’angoisse que je vis là ?! On tourne un film ou quoi ?!
Maman : Johanna prie ! Je t’ai déjà la parole et la foi sont des choses très fortes ! Tu comprends ?
Tchip au lieu de me parler les vraies choses de ta soi disante mysticité là — «
Moi : Oui oooh j’ai compris ! Comme on me mange déjà !
Elle ne répondit plus et arrivées à la maison me rappela les consignes du Père.
Maman : N’en parle pas à tes sœurs, ni à personne.
Rentrée dans la maison je préférais tracer direct dans ma chambre quand je vis a travers une fenêtre du couloir Emilie tourner en rond dans le jardin.
Ce n’est qu’en l’entendant parler que je compris qu’elle était au téléphone dans une nerveuse discussion. Elle ne pouvait pas me voir de là où j’étais donc pourquoi ne pas en profiter pour espionner un peu ? 😛
Emilie (au téléphone) : Oui mais là c’est vraiment chaud ! Mes sœurs sont là et tout et la vieille va me bloquer !
(La voix) : …
Emilie : Mais Bébé écoute .. !
Aka c’est même à base de BÉBÉ ?! Popopo !!!
Emilie : Ok bon à quelle heure ?
(La voix) : …
Emilie : Ok on se retrouve au No alors ! Bisous a ce soir babe !
TINDINDINDIN !!
Même vous même si je pianne un peu la petite là ce soir au No stress ça va faire quoi ? Lol !
5 min plus tard je me retrouvais tranquillement allongée dans mon lit . Ce soir je dois activer l’inter number one !
Elle ne me répondit qu’à la troisième sonnerie
Vivi : Ouai ?
Moi : Tu fais quoi ce soir ?
Vivi : Je ne sais pas encore mais je serai forcément dehors !
Moi : Allons au No stress…
Vivi : Ah bon hein ?! Demande ça à tes copines !!
Moi : Oh Vivi pleeeeaaase !!
Vivi : Quoi ton gars là sera là bas ?
Piouff j’avais même oublié celui là !
Moi : Je n’espère pas !
Je lui expliquais vite fait pour Emilie et elle fut encore plus excitée que moi par l’idée d’attraper la petite là en flagrant délit de délinquance nocturne !
Vivi : Kiéééé donc Emilie à qui on a changé les couches là a maintenant les gars ?! Jizoos
Moi : Lol moi même que dépassée !
Vivi : Pfff Jojo honte à toi et à ton célibat là
Moi : Bon dégage ! A ce soir !
Je venais de raccrocher et je vis que Yann avait continué à m’écrire, un msg où il s’excusait encore puis un autre avec un point d’interrogation. Sûrement qu’il attend une réponse en tout cas si c’est ça mon cher tu vas bien attendre !
………………
Les heures s’étaient écoulés à une vitesse éclair. La maison était vide car Maman était allée à un deuil comme à ses habitudes, Danielle dans ses grooves et Emilie avait demandé a passer la soirée chez une amie à elle. On connaît tous la botte là dis donc !
Je venais de finir de boucler mes cheveux et j’avais opté pour un pantalon en toile aztèque noir et blanc que j’avais assorti d’escarpins Zara et d’un top noir. Ce soir je voulais jouer sur la sobriété, je n’avais pas en tête de danser ou quoique ce soit, je voulais juste boire !

Moi : Allô ?
Vivi : Ouais on est dehors !
Moi : Ok j’arrive !
En 2s je retrouvais Thalia et Vivi dans la voiture. Thalia était une cousine beaucoup plus âgée que nous qui venait de descendre de pog pour bien profiter d’lbv. Elle était de la génération de Danielle mais elle était resté jeune dans sa tête. Sortir avec elle c’était juste s’attirer tous les regards parce que la fille là quand elle se mettait sur la piste de danse elle complexait tout le monde tellement elle se déhanchait comme personne.
Moi : Donc Thalia ce soir là tu prends le no stress en otage hein ?
Vivi : Tchip je te dis ! Pardon faut seulement pas me voler les bouquets façon tu vas nous complexer quand tu vas te mettre à danser là !
Thalia : Ahahaha mais vous êtes bêtes hein les filles ! En tout cas moi ce soir je me défoule deeeh !! J’espère que vous avez déjà fait vos siestes ! Là on ne dort pas les petites !
Vivi : Hum si c’est toi !
On venait d’arriver devant le No stress, j’en profitais pour faire un flash de crédit et buy une sucette. Ça me déstressait.
Vivi : Hum ma soeuuur heuuu que sapé comme une grande dame hein !
Moi : Mdrr pardon va loin avec ta moquerie là !
A peine rentrée dans le No, les hostilités s’enclenchèrent , les filles qui se toisent et se jaugent du regard, les garçons dans leur prodada, les bouteilles de Moet qu’on faisait défiler autour des tables, les bigs qu’on reconnaît à vue d’oeil bref les choses du Gabon quoi.
Je préférais m’installer le plus vite, me faire discrète toute la soirée tout en sirotant un bon verre. Les filles là étaient déjà lancées , Vivi saluait les gens par ci par là , on aurait dit qu’elle connaissait tout le monde . Thalia avait même le temps de qui ? PERSONNE ! Elle djouzzait seulement recalant du regard le premier gars vaillant qui osait l’interrompre dans sa danse.
J’avais observé l’assemblé du regard : aucun signe d’Emilie. Elle n’allait sans doute pas tarder si son rdv était encore d’actualité.
On avait pris une bouteille de Baileys et assise ainsi à danser sur ma chaise, mon verre à la main, je repensais à la journée qui venait de s’écouler . Ah Seigneur pourquoi tant de péripéties dans ma vie là ?!
Plongée dans mes pensées, je n’avais pas encore capté qu’un regard qui se faisait insistant m’observait. Je levais instinctivement les yeux dans sa direction !
Moi : Oh Gosh !
Il écarquilla les yeux d’étonnement puis afficha un grand sourire.
Putain ça fait combien de temps ?!!
Il se leva et s’avança à ma rencontre et comme ressentant le besoin de lui montrer aussi ma surprise , je venais aussi de me lever pour aller vers lui.
Nous étions désormais face à face au milieu de la salle
Lui : Wouaw ! Je ne savais pas si c’était vraiment toi donc j’hésitais ! Putain ça fait un siècle !! Comment tu vas ?
Moi : J’avoue ! Je vais bien et toi ? Ça fait quand même plaisir de te voir !
Lui : Ouai pareil…Tu es là pour les vacances ?
Moi : Oui oui ! Je suis arrivé y’a pas longtemps !
Lui : Ah tu aurais quand même pu me call toi aussi !
Moi : Heu lol ! Pardon Franck ne me berce pas là . La dernière fois qu’on a eu une discussion toi et moi remonte à quand ? Pour que je pense même te call pour te dire que je suis là…
Lui : Ouai bon c’est vrai que ça remonte…En tout ça c’est du passé, ça me fait vraiment plaisir de te voir.
Moi : Me too.
Je lui rendis le grand sourire qu’il ne cessait d’afficher.
Franck ? Et bien Franck ça a été mon premier Amour, ma grande histoire d’amour voir la seule vraie en fait. J’ai aimé ce gars hein ! Vous n’imaginez pas à quel point ! Je ne compte même plus le nombre de fois où j’ai dû verser des larmes par amour pour lui. On est sorties ensemble très tôt soit à l’âge de 12 ans , on s’était rencontrés à l’anniversaire de mon cousin à l’âge de 9 ans. Je croyais encore aux conte de fées à l’époque et jusqu’à mes 15 ans j’étais persuadée que Franck était l’homme de ma vie , il avait réussi à me faire oublier Jordan! Une bonne maboule je vous dis ! En tout cas ça c’est très mal fini entre nous ! On s’est insultés par téléphone, cracher dessus et on avait jurer de ne plus jamais se reparler.
Là c’était juste incroyable de se retrouver comme ça.
Franck : Tu as l’air en forme ! Tu repars quand ?
Moi : Heu je ne sais pas encore mais fin août sûrement
Franck : Cool passe moi ton num comme ça on ira manger un truc avant ton départ…
Moi : Heu …ok..0620…
Franck: Ok je viens de te biper donc tu as mon num. Tu es avec qui ?
Moi : Mes cousines là bas au fond ! Les deux qui se déchaînent et normalement ma petite sœur ne va pas tarder
Franck : Oh tu as une petite sœur ?!!!
Moi : Mais oui ! Tu ne te rappelle pas ? EMILIE ? Tu as dû la voir une seule fois petite à l’époque…
Franck : Attends Comment tu as dit qu’elle s’appelait ?!!
Moi : Emilie
Franck : Ah franchement je ne me souvenais pas….
Moi : Et toi tu es avec qui ?
Franck : Des potes et mon frangin que tu n’aimes pas là…lol…en tout cas écoute jojo on se fait signe, je t’appelerai. Je dois y aller là…
Moi : Ah déjà ? Ok bisous à plus !
………………
Le No stress était plein , on avait fini notre bouteille et je voyais Vivi commencer à s’agiter beaucoup sur son tel
Moi : C’est comment ?
Vivi (avec un grand sourire) : Les filles…heu ça vous dérange si je vous laisse ?
Thalia : tu vas où ?
Vivi : Retrouver un ami …
Moi : Heuu à 3h du mat ‘ ?
Vivi : lol mais oui !
Moi : En tout cas attention aux « crimes rituels » hein ! D’ici là qu’on te coupe tes grosses fesses là !
Vivi : Mdrr ton cul tu comprends ? TON CUL ! Lol bon je bouge je serai rentrée en caz avant 6h , avant que le boss ne se lève pour me faire le bruit. Bisous !
1 h plus tard nous étions à notre tour épuisée surtout Thalia qui n’avait cessé de danser. Aucune trace d’Emilie ! Son plan avait dû être annulé et aucun bouquet à sortir du lot ce soir donc je rentrais dans le même étar d’esprit qu’à mon arrivée soit totalement blazée par la vie !
Thalia me déposa devant chez moi puis s’en alla avec la voiture du boss de Vivi. La maison était plongée dans le noir et la voiture de la vieille n’était pas dans le garage, déduction elle était toujours à son deuil. En entrant par la cuisine je tombais nez à nez sur Emilie qui se dirigeait vers sa chambre en chemise de nuit.
Moi : Oh tu es là ?
Emilie : Oui je suis finalement rentrée de chez Esther…
Moi : Ah vous n’êtes pas sorties?
Emilie : Non…on voulait aller au No stress mais heu…on a dû zappé
En le disant elle eût un air assez contrariée.
Moi : Pourquoi ?
Emilie : pffff je devais voir un ami mais je ne sais pas pourquoi au dernier moment il a annulé, il m’a dit qu’il ne pouvait plus finalement ce soir.
Moi : Oh dommage…
Emilie : Ouai ! Bon moi je vais sleep …bonne nuit
Moi : Bonne nuit !
………..
RIP au Père Nicolas qui était bon et sage. Que la terre lui soit légère.

A suivre……..Demain..

Bonne soirée à vous🙅🙅

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Les Mésaventures de Johanna, celle qu’on mangeait…
………
…………..
…….,………
..
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PARTIE 10

…suite de( Jojo…=Johanna)….

Je venais de rentrer dans sa chambre et je pouvais entendre plus clairement les pleurs de bébés
Moi : Maman ? Maman ?
Je la vis soudainement dans un coin sombre de la chambre. Assise sur une chaise , je ne la voyais que de dos.
Moi : Maman tu fais quoi ? Qu’est ce qu’il y a ?
Elle se mit à se balancer sur sa chaise sans me répondre.
Je m’avançais vers elle pour tenter de comprendre quand en posant ma main sur son épaule …
CE N’EST PAS VRAI !
Moi : MAMAN MAMAN ? MAIS C’EST QUOI ÇA ?
J’étais face à ma mère dont les vêtements étaient maculés de sang et je ne comprenais rien !
Brusquement elle m’indiqua du doigt quelque chose dans son lit, quelque chose qui semblait bouger.
Je m’avançais prudemment quand je réentendis les pleurs de bébés.
J’ouvris la chose en question qui n’était rien d’autre qu’un drap emmailloté et je vis 2 bébés…J’avais bien devant moi 2 bébés …
Moi : Maman ! MAMAN !!!!
…………….
Emilie : Johanna ! Johanna !!!! Réveille toi !!
Je sentis des mains m’agiter et une voix résonner
…Johanna ?…
J’ouvrais les yeux et je pouvais voir Emilie, le visage effaré, devant moi.
Emilie : Oh tu saignes du nez ?!
Moi : Hein ?!
Je me levais d’un bond du lit pour me diriger vers le miroir qui bordait l’entrée de ma chambre.
Moi : Mais je saignes vraiment ?! Je n’ai jamais saigné du nez …
Emilie : Tu veux que j’appelle Maman ?
Moi : Heu non c’est bon …ça va aller
Emilie : Ok mais tu rêvais de quoi ? Tu n’arrêtais pas de crier le nom de la vieille !
Moi : Je sais pas …euh écoute tu peux me laisser seule stp …
Emilie : Ok …je serai au salon. N’oublie pas qu’on est dimanche …
Moi : Donc ?
Emilie : On bouge à Akouango village non ? Ou votre truc de la sablière là ?
Moi : Pfff c’est encore d’actualité ça ? En tout cas ok je vais me préparer.
Emilie sortit, je me rassis sur mon lit en nettoyant mon nez.
Je n’ai jamais saigné du nez mais si j’en parle à la vieille là elle va encore se faire un film d’horreur.
Ça faisait une semaine que je n’étais pas sortie de la maison car ne me sentant pas d’humeur.
Je n’avais pas répondu aux appels de Yann qui au bout d’une journée sans réponses avait sûrement compris que je ne voulais plus rien savoir de lui.
Bref aujourd’hui c’est dimanche et la vieille a juré qu’on va manger en famille à la sablière.
Il est déjà 11heures ! Si la vieille vient me trouver là en pyjama je suis foutue !
Je pris ma douche en 5min et je fouillais rapidement un truc à me mettre.
J’optais donc pour une robe longue de plage rose et bleu que j’assortissais d’un RAL rose framboise et des tongues noires de plage. J’avais mis mon maillot de bain en dessous et je me faisais un gros chignon haut.
C’est Dimanche hein donc on ne casse pas trop le corps !
Maman (criant depuis la cuisine) : Mesdames vous êtes prêtes ?! On part dans 10 min hein ! Je ne veux pas les faire attendre !
Danielle depuis sa chambre : Pfff que eux mêmes ils seront à l’heure ?!
Mdrr pour le coup j’étais d ‘accord avec elle ! Les autres c’était mon cousin , sa femme et leurs enfants. On devait se retrouver tous là bas. On a dit 13h mais vous même vous connaissez l’horloge des gabonais ! 13H + 3 ou bien ? krkrkr
10 min plus tard on se retrouvait toutes dans la voiture direction la Sablière, on avait même pris les chiens avec nous ! C’est pour vous dire à quel point c’était le groove du Dimanche.
Maman : Je vous vois toutes avec vos maillots là moi aussi j’aurais dû prendre le mien hein.
Ptdrrr la vieille quel seince ?!
Emilie : Aka Maman tu es sûre que tu veux traumatiser les gens ?
Maman : Heu ça veut dire quoi ça ?
On éclata tous de rire !
Maman : Vous ne voyez pas les grosses aux States là bas elles n’ont pas de complexes hein …
Moi : Oh mais Maman qui te complexe ? Lol il faut il faut ! Moi je te soutiens ! Mdrr
25 min plus tard nous arrivions et je m’occupais de faire descendre les chiens tandis que Maman et les filles se dirigeaient vers le restaurant.
Nos cousins arrivèrent en même temps que nous.
Patrick : Oh Johanna mon amour , ma chérie mais tu as grandi !!
Moi : Bonjour Patrick ! Oui lol il faut bien hein !
Patrick : AH c’est bien ça fait plaisir de te voir ! L’école ça va là bas ?
Moi : Oui oui ça va on gère !
Patrick : C’est bien ! Tu as vu ma petite dernière ? Princesse viens dire bonjour !
Une petite fille vêtue d’une jolie robe rouge s’avança timidement derrière Patrick et lui retint les jambes
Patrick : Princesse dis bonjour …
Princesse : Bon…bonjour …
Moi : Oh bonjour ma princesse ! Tu sais qui je suis ?
Princesse : Non…
Moi : Moi c’est Tata Johanna …
Princesse : Tata zohanna..
Moi : Lol oui c’est presque ça ! Patrick ta fille est belle comme sa mère !
Il me remercia et je pris la petite dans mes bras pour qu’on aille s’installer avec les autres à l’intérieur.
C’était un buffet et il y’avait du monde, j’avais reconnu quelques anciennes de Blaise qui y était à mon époque , des amies à Vivi qui m’avaient salué de loin et des gens dont je connaissais uniquement les noms sur facebook.
A tables les conversations fusaient, les vieux buvaient leurs vins et sortaient les docs de chacun, Emilie était concentrée et riait seule devant son blackberry , Danielle passait sa vie au téléphone à soit disant parler à son fiancé qui n’avait pas pu descendre pour les vacs et moi , et bien moi je jouais les gardiennes d’enfants.
Je donnais à manger à Princesse et j’écoutais les déboires amoureux de son frère David de 10ans.
David : Donc Tata je ne suis plus avec elle et là j’ai déjà une autre petite …
Moi : Mdrrr mais tu es déjà loin hein donc là tu as déjà une nouvelle petite ?
David : Mais oui mais oui et c’est une métisse..
Moi : Kiéé vraiment vous les enfants d’aujourd’hui ..en tout cas mon fils les métisses c’est des gos à problèmes !

La voix : Je ne dirais pas le contraire !
Je levais les yeux pour tomber sur Yann qui était debout les bras croisés l’air moqueur devant moi.
Moi : David , Princesse a fini , tu peux l’accompagner se rincer les mains dans les toilettes stp ?
Il s’exécuta et s’en alla avec Princesse. Je m’étais retirée avec les petits sur une petite table loin du bruit des parents et autres donc personne n’avait assisté à la scène.
Yann : Bonjour Johanna …
J’avais dû mal à le regarder dans les yeux tellement j’avais honte , honte qu’on se revoit dans ces conditions , honte de ne pas savoir quoi lui dire …
Moi : Bonjour Yann , tu vas bien ?
Yann : Très bien ! J’espère que toi aussi vu que tu n’as pas l’air de vouloir répondre à mes appels ni à mes textos…
Moi : Euh et bien …
Yann : non c’est bon tkt pas , pas besoin de te justifier . Le message est bien passé…
Moi : Mais attends , tu ne…
Il ne me laissa pas finir ma phrase et s’en alla vers une autre table avec quelques filles et garçons assis . Il devait aussi y avoir ses parents…
Les autres personnes assises à sa table me regardaient interrogateurs , je vis qu’ils s’étaient mis à parler et l’un d’eux me désigna du regard.
TCHIP d’abord si ils veulent me critiquer là bas je M’EN FOUS ! Il n’a qu’à aller cracher sur moi avec ses amis. Imbécile.
Frustrée et gênée (je dois quand même l’avouer) je me levais pour aller me rasseoir avec les parents.
Emilie : Pourquoi tu fais cette tête ? C’est comment ?
Moi : rien laisse …
Emilie : Oh tu es sûre ?
David (qui venait de réapparaître avec Princesse dans les bras ) : Tata c’est le garçon là qui t’a énervé ?
Eyeeeeeeeh qui lui a demandé d’ouvrir sa bouche ?!!!!!!!
Les parents s’arrêtèrent de parler direct , ils regardaient David puis moi.
Patrick : David quel garçon ?
Maman ; De quoi il parle Johanna ?
Si j’avais pu me cacher dans un trou à ce moment je l’aurais fait hein ! Oh non les enfants parlent trop !
David : Mais Papa le garçon qui est assis là bas !
Il désigna du doigt Yann et toute la table suivit….
Maman : OH mais c’est Christiane que je vois là !
Je crois que la table de Yann fut alerté par tous nos regards insistants car nos regards se croisèrent.
J’ai honte ! Héé Dieu comme j’ai honte !!
Maman se leva de table et surprise je vis que de l’autre côté une autre femme avait fait de même.
Elles s’approchèrent hésitantes puis la dame eut un sourire de joie !
La Dame : Hééééé c’est pas vrai !!! Myriam mais ça fait longtemps !!!
Maman : Oh Christiane ! Mais comment tu vas ?
La dame : Je vais bien et toi depuis ce temps ?
Maman : Ah ça va écoute ! C’est ton mari ?
La dame : Oui Henri Charles tu te rappelles ?
Maman ; Oui bien sûr !
Maman s’approcha d’eux et je n’entendais plus rien de ce qu’ils se disaient , ils affichaient tous de grands sourires , Maman fit la bise au monsieur et ils commencèrent à discuter.
Mon cœur fit un bond quand…
La dame : Mais Myriam attends je te présente mes enfants : Aurélie , Laurianne , Brice , Yann…
YANN ?
Maman : Ah mais ils ont grandi ! Moi je suis venue avec mes filles là , dont mes 2 premières qui sont descendus pour les vacances Johanna et Danielle que tu as dû voir petites !
Yann se retourna et croisa mon regard plein d’angoisse.
La Dame : Ah mais c’est génial ça !
Le monsieur : Mais oui ! Mais Myriam il faut passer à la maison en plus on a un mariage à la coutume bientôt là chez nous !
Je ne sais pourquoi mais Yann me lança un sourire, un sourire satisfait .
Serait ce le début des ennuis ?!
O_O….
Bonnes journée à vous.

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Les Mésaventures de Johanna, celle qu’on mangeait

Deuxième Tome.

PARTIE 1
Ça commence

Je me levais épuisée par toute cette dernière semaine de cours ! A croire que quand ils sentent la fin approchée, tous ces cons de profs se sentent obligés de nous mener la vie dure. Mais bon VACAAAANCES ! Je suis en VACAAAANCES !!!!
À cette pensée je m’étais mise à sauter sur le lit comme la vraie maboule que j’étais.
DriiiIIIIIIIIIIIIIIIIING !
Le fixe ! Orr ça c’est qui qui vient gâcher mon goût du matin ?!
Tchip
Je traînais mon corps péniblement dans le salon pour répondre.
Moi : Allô ?
Maman : Ça va ? Tu as fini les cours ?
Moi : Ouiiiii !!!
Maman : Hum ok et tu as validé ton année ?
Moi : heu je ne sais pas hein …j’ai mes résultats le 9 juillet…
Maman : Bon ok. Sinon tu t’es occupée de ton billet et fais les courses que je t’ai demandé ?
Moi : Maman je n’ai pas eu le temps cette semaine but now I’m free so don’t stress me please…
Maman : Hum non mais je m’assure quand même Johanna ! On te connaît ! Même Danielle m’a demandé si c’était prudent de te laisser t’occuper de ton voyage seule ! Rappelle toi toutes les merdes que tu alignes à chaque fois ?
Bon ok elle n’a pas tord…Vous devez savoir qu’à chaque fois que je dois voyager quelque soit l’endroit il m’arrive une merde. Lol j’ai déjà perdu mon passeport , les excédents c’est tout le temps façon, j’ai déjà oublié une valise dans un kiosque à journaux avant d’embraquer ou perdu 200 euros avant de voyager… Bref mais j’étais jeune AKA !
Moi : Danielle dit même quoi elle ? Tchip pardon arrêter de me kongosser à 2 hein ! J’ai 20 ans aka je ne suis plus une enfant dis donc ! Dans un mois 21 en plus !
Maman : Tu nous a sorti ce même discours il y’a 2 ans et pourtant ?
Moi : Rhoo c’est bon, je vais faire attention cette fois-ci, en plus je prends l’avion avec Vivi donc c’est parfait.
Maman : Ok je te fais confiance ! Mais Chantal ogowet si il t’arrive une connerie ne m’appelle même pas parce-que tu risques de m’entendre hein !
Et comme à son habitude, elle venait de me raccrocher au nez. Tchip
Je reprenais tranquillement ma danse matinale et me faisait mon petit déj’ express parce que vraiment je ne voulais juste pas qu’on me stresse déjà beaucoup comme ça !
Mon vol pour Libreville était dans 2 jours et je savais qu’aujourd’hui je devais finir toutes les courses de la vieille et les miennes.
Au bout d’une heure je décidais d’appeler Vivi pour connaître sa position ?
Vivi : Allô ?
Moi : A quel niveau du caniveau ?
Vivi : Tchip même pas que c’est toi que je vais mettre dans le caniveau hein ?
Moi : Ahahahaha ! Oh la Grande c’est comment ? Fo pas fâché ! Nous s’amizééé ! Ou bien Jordy ne t’a pas donné ton pain de la veille ? Krkrkr
Vivi : Tu es très conne Ogowet tu sais ça non ?
Moi : Oui oui je sais ! Bon blague à part, tu es où ?
Vivi : Je suis dans le train là, cet imbécile là n’a même pas été capable de m’aider à tirer tous mes bagages jusqu’à la gare !
Moi : Mais Jordy est mauvais hein ! Il bouge même quand à Lbv ?
Vivi : Dans 2 semaines et c’est parfait ! Là quand j’arrive j’aurais le temps de bien me lâcher avant qu’il ne vienne me serrer les grooves.
Moi : Ok bon sinon tu dors toujours chez Sarah ?
Vivi : Oui oui d’ailleurs je dois même lui demander de venir m’aider à la gare parce que là là c’est bad !
Sarah c’était une des grandes sœurs de Vivi, elle avait le même âge que Danielle. Vivi et ses sœurs étaient 4, du coup je les appelais les « 4 filles du Dr March » comme le dessin animé mdrr.
Moi : Ok bon je passerai vous voir plus tard. Tu m’aides toujours pour mes courses non ? (petite voix douce)
Vivi : Tu fais la petite voix avec qui ? Demande à ton gars marocain là !
Moi : Oh Vivi ton cul ! Je t’ai déjà dit qu’Ahmoudi c’est mon frangin !
Vivi : Han d’accord ! Tu en as beaucoup des frangins arabes qui dorment tout le temps chez toi et de plus dans le même lit que toi ?
Moi : Tu parles mal hein ! Et non et justement il est le seul ! Bon mouf moi même je sais de quoi je parle ! Il n ‘ y a rien entre lui et moi . Tchip
Vivi : Ok bon je te fais signe petite ! A toute !
Moi : Ok !
Je raccrochai et me remettait à mes occupations de flemmardes du vendredi matin. A midi je décidais enfin d’aller prendre une douche, je prenais vraiment tout mon temps !
Je m’étais mise à chantonner une vieille chanson de zouk là en me savonnant quand je crus entendre un bruit dans le salon. J’avais laissé la porte de la douche ouverte.
Moi (fermant le robinet pour mieux entendre)
J’entendis une seconde fois le bruit, de manière plus perceptible. La chair de poule qui me prenait.
Kiééé moi je suis une peureuse hein ! Ça c’est qui ?
Les seuls à avoir des doubles de chez moi sont Ahmoudi et Line.
Moi : Y’a quelqu’un ??
On demande toujours ça comme si, s’il y avait vraiment un braqueur ou un truc du genre , il se serait amusé à répondre « Oui je suis là pour te tuer ! » lool !
Je sortais doucement de la douche et tirait mon peignoir. Je m’avançais dans le couloir pour me diriger dans le salon. Je repensais à tous les films d’horreur que j’avais vu en me demandant toujours pourquoi dans les films la go va toujours vers le danger ? Perso moi je fuis hein ! Lol Bon sinon je faisais la même chose là …
Arrivée dans le salon , je jetais un regard rapide autour de moi mais je ne voyais ni n’entendait rien. Je ne rêvais pas j’avais bien entendu un bruit ! Je vérifiais les fenêtres pour voir si ce n’était pas le bruit du vent mais elles étaient bien fermés !
Driiiiiiiiiin driiiiiiin !
Aaaaaah SEIGNEUR !
C’était la sonnerie de ma porte qui retentissait et m’avait fait sursauté comme une folle.
Je me dirigeais vers la porte énervée pour tomber sur Ahmoudi visiblement très en forme.
Ahmoudi (le sourire jusqu’aux oreilles ) : VACANCES !!!!
Il tenait dans sa main une bouteille de champagne
Moi : Ahmoudi tu te fous de moi ?
Ahmoudi : Quoi ?
Son sourire disparut aussitôt…
Moi : C’est toi qui essaye de me faire peur depuis tout à l’heure ?
Ahmoudi : Mais ça va pas ? Je viens d’arriver et comment j’aurais pu te faire peur en étant derière ta porte ?! T’es sérieuse là ?!
Moi : Ahmoudi c’est bon, tu as le double des clés !
Ahmoudi : Justement à ce propos j’osais pas te le dire mais j’ai perdu tes doubles, je suis vraiment désolé ! Je te repaierai de nouvelles clés.
Tchip l’enfant là se fout de moi hein ? Si ce n’était pas lui c’était qui ?
Moi : BREF ! Rentre …
Ahmoudi : Tu sortais de la douche ou tu y allais ?
Moi : J’en sors ! Je reviens donc installe toi.
Je repartais dans la salle de bains énervée pour finir ma toilette et m’habiller.
Vu le marathon qui m’attendait aujourd’hui je décidais d’opter pour un jeans slim, un chemisier vert émeraude que j’assortissais avec un rouge à lèvres orange que je venais d’acheter, et des ballerines histoire d’être à l’aise dans ma marche. Je rejoignis Ahmoudi dans le salon qui venait de sortir 2 coupes de champagne.
Moi : Mais Ahmoudi tu as vu l’heure ? Tu vas boire le champagne là avec qui ?
Ahmoudi : Bah avec toi ! C’est quoi cette question bête ? Demain je pars au Maroc et là je tenais à ce qu’on fête la fin des exams ensemble !
Moi : Oh c’est trop gentil ! Lol bon ok ! Passe mon verre !
On s’était mis à boire et je sentais que le champagne que j’avais jusque là sous-estimé était en train de me monter à la tête. J’étais à mon 4ième verre et Ahmoudi à son 3ième.
Moi : Ahmoudi tu vois tes choses ? Je devais aller faire mes courses et je me sens déjà gazée…
Ahmoudi qui n’arrêtait pas de rire ! L’enfant là n’a jamais su tenir l’alcool !
Ahmoudi : Mdrr excuse moi ma Jojo ! Je vais te déposer si tu veux !
Moi : Ah non ! Tu ne vas pas conduire dans cet état je te préviens.
La bouteille finie, j’étais allée rincer mon visage sous de l’eau froide histoire de me remettre les idées en place et quand je revins dans le salon, je trouvais Ahmoudi en train de ronfler dans le canapé. Tchip il est sérieux là ?
Il était déjà 16h ! J’avais pris trop de retard donc je décidais de lui laisser un mot pour lui dire que je devais bouger mais qu’il pouvait rester dormir si il le voulait. Je m’en allais lui laissant la porte ouverte si jamais il devait s’en aller.
A l’extérieur maintenant je ne me retrouvais plus ! Je n’avais pas pensé à faire de listes pour ne rien oublier mais là je ne savais juste pas par quoi commencer et l’heure tournait !
18h me trouva là que j’avais juste eu le temps de buy les crèmes de la vieille et une cravate que je comptais offrir au gardien. Je ne connaissais pas la nouvelle ménagère donc pourquoi me casser le corps ?
Je reçus un texto d’Ahmoudi qui venait apparemment de se réveiller et devait bouger à son tour. Il devait partir au Maroc et je ne pourrais plus le voir avant son départ donc il me souhaita de faire un bon voyage et promit de m’envoyer son numéro du Maroc. J’ étais quand même triste mine de rien, je ne verrais plus mon Ahmoudi pendant pratiquement 2 mois et je savais qu’il me manquerait énormément.
Je décidais au final de rentrer chez moi et de bien reprendre les courses le lendemain sans trop prendre mon temps comme aujourd’hui.
Le lendemain je me levais à 9h et j’avais pris ma douche en mode speedy gonzales parce que là là c’était le dernier jour pour faire les courses et je devais de plus finir ma valise que je n’avais toujours pas commencé.
Je venais de mettre un short avec un débardeur blanc en dentelle et des sandales. J’avais bouclé mes cheveux à la va vite et je décidais de commencer par la poste avant d’aller directement chez Sarah pour récupérer Vivi.
1 h plus tard je me retrouvais chez Sarah que j’avais trouvé en pyjama avec Vivi en train de prendre leur petit déjeuner.
Moi : Mais les filles ! Il est 11 hein !
Vivi : C’est toi qui dit ça hein ? Hier tu t’es levée à quel heure madame ?
Sarah : Lol c’est bon ! Vous n’allez pas commencé avec vos clash là, moi j’aime prendre mon peti déj dans le calme ! Johanna tu as faim ? Y a des croissants , du jus d’orange etc…
Je les rejoignais à table et on s’était mises à kongosser sur un peu tout.
Moi : Sinon Vivi l’heure passe hein ! On a des courses à faire !
Elle s’était empressée d’aller prendre sa douche et me rejoignait 20min plus tard toute pimpante dans une petite combinaison bustier fleurie et des sandales.
Sarah : Kiéééé tout ça là pour aller faire les courses ? En plus ton gars n’est même pas là ! Tu te sappes pour qui la sœur ?
Moi : Vraiment !
Vivi : Ah pardon le bruit ! Partons seulement !
Sarah qui venait de se lever pour nous ouvrir la porte : Mais au fait Jojo tu as parlé à ta sœur depuis là ?
Moi : Non du tout
Sarah : Hum en tout cas ! Façon vous allez vous gérer là bas avec votre mère.
OUAI ! Merci de me rappeler qu’elle va me foutre mes vacances en l’air celle là.
Moi : Pardon Sarah je vais juste enjoy mes vacs ooh ! Danielle elle fait sa vie , je ne la calculerai pas.
On venait de se séparer et Vivi et moi nous trouvions déjà dans les magasins à faire notre shopping. On avait choisi d’aller sur les champs parce-que le H&M des Champs offraient beaucoup plus de choix avec le Zara non loin.
Vivi et moi observions de la lingerie dans une vitrine quand je vis qu’un regard s’était posé sur nous avec insistance. Je me retournais et tombais sur une bande de garçons et quelques filles qui marchaient en bande sur les champs. Pas la peine de réfléchir 1000 ans pour capter direct qu’il s’agissait de gabonais encore dans leur « m’as tu vu » Tchip je détestais notre mentalité là.
Vivi avait suivi mon regard et eut l’air étonnée
Moi : Tu les connais ?
Vivi : Ouai.
Je la vis s’avancer vers un mec et je constatais que c’était bien lui qui nous observait depuis un moment. Ils s’avancèrent tous les 2 vers moi.
Vivi : Jeff je te présente ma cousine Johanna, Johanna un ami : Jeff
Jeff : Enchantée ! J’ai beaucoup entendu parler de toi
Moi : Ah bon ? Heu enchantée aussi
Jeff : Bon je vous laisse bb… heu Vivi ! Lol ma langue a fourché !
C’est ça !
Il s’éloignait et je lançais des éclairs à Vivi qui faisait mine de m’ignorer.
Moi : Donc c’est qui celui là ?
Vivi : Bah tu as entendu non ? Jeff
Moi : Je reformule ma question alors : Il sort d’où ce Jeff qui visiblement n’est pas qu’un simple ami !
Vivi : Man c’est long pardon !
Moi : Tchiééé Vivi ! Jamais tu ne changes hein ?!
Vivi : Bref pardon faut me laisser.
Moi : Je ne t’ai pas attrapé dans ta bordellerie là hein sinon.
Elle ne dit rien et on continua nos courses . Quand les vacances approchent et que les vacanciers savent déjà qu’ils vont tomber au bled, on se met tous sur nos 31 parce que les vacances à lbv c’est toujours une affaire de prodada.
20h, on s’était arrêtés au Mc Do manger un truc puis on rentrait chez moi avec tous nos sacs de shopping. Vivi devait dormir chez moi, Sarah avait gentiment déposé ses valises devant l’entrée.
Moi : Tes valises sont déjà prêtes hein ?
Vivi : Depuiiiiiiis ! Là je rajoute juste ce que j’ai acheté today. Je ne suis pas comme toi !
Elle avait raison ! Je faisais toujours mes valises au dernier
moment et je balançais juste les fringues en pétard dans la valise. Trop la flemme de plier etc…
DriIIIIIIIIIIIIIIIIIIING !
Moi : Allô ?
Maman : Tu as fait ta valise ou plutôt tes valises ?
Moi : Je suis en train là
Maman : Hum toujours au dernier moment Johanna ! Tu as sorti déjà ton passeport ? Imprimer ton billet etc.. ?
Moi : Vivi m’imprime mon billet là et je sais où j’ai rangé mon passeport donc c’est bon.
Maman : Ok ! Sois à l’heure à l’aéroport Johanna car si tu rates cet avion TOI même là bas !
Moi : Ouiiiii ohhh j’ai compris !
Quand elle raccrocha, je repartais à mes valises que j’avais décidé de peser pour être sure cette fois ci de ne pas me taper 200 euros d’excédents. Vivi regardait tranquillement la tv et les valises toutes faîtes à mon plus grand bonheur, je décidais de sortir mes papiers.
Ça faisait 20 min que je cherchais mon passeport dans tous les tiroirs de la maison mais rien !
Moi : Vivi tu n’as pas vu mon passeport traîner ?
Vivi : Tindindindin ! Toujours toi ! Et non je n’ai pas vu…
Hé merde ! J’avais fouillé partout ! Tous les coins de l’appartement, tous mes sacs et RIEN !
Moi : Vivi ?!!
Vivi : Quoi ?
Moi : Je crois que j’ai perdu mon passeport !
Vivi : OH NON ! Pas encore !
On est censé prendre l’avion demain matin 11h ?! Je fais comment ?!
Je suis FOUTUE ! O_o

Kifta.com…. A suivre………

Histoires

LA FILLE DU MINISTRE
Le prof essaya de tous ses arguments pour convaincre Laurinda mais rien ne se fit.
Prof JM: Laurinda, je peux savoir pourquoi tu refuses mes avances?
Laurinda ; C est parce que je n en ai pas besoin.
JM: Et pourtant c est toi que j aime.
Laurinda : Moi je ne t aime pas, etj ai pas envie de gacher mon avenir à cause d un simple prof.
JM: Je te promets que je ferai tout pour te mettre bien à I aise ma cherie. Laurinda: Eh, je ne suis pas votre cherie, en plus il faudra mieux m oublier illico presto. Vous n êtes pas de mon rang social et ça ne marchera pas. Oubliez moi et plus de discussions.
C est ainsi que Laurinda sortit de la salle toute heureuse d avoir mis le prof à sa place. De son côté, Jean Marie etait complètement déboussolé, abattu, attristé.
Des jours passèrent, et Albéric observait toujours les faits et gestes de la

Laurinda: Eh, je ne suis pas votre cherie, en plus il faudra mieux m oublier illico presto. Vous n êtes pas de mon rang social et ça ne marchera pas. Oubliez moi et plus de discussions.
C est ainsi que Laurinda sortit de la salle toute heureuse d avoir mis le prof à sa place. De son côté, Jean Marie etait complètement déboussolé, abattu, attristé.
Des jours passèrent, et Albéric observait toujours les faits et gestes de la sublime Laurinda. Dans sa tête, Albéric se posait mille et une question; Albéric : Comment pourrais je parvenir à avouer cet amour, mes sentiments à Laurinda ? N a t elle pas deja un amoureux? Comment va t elle le prendre si je le fait? En bien ou en mal? Ouf! Elle est terriblement belle cette fille.
Quelques jours plus tard, tres tôt le matin, Albéric vint le premier au lycée, de son sac, il sortit une enveloppe et la mit dans le casier de Laurinda.
Quelques instants apres la salle commença à se remplir et arriva ensuite la reine Laurinda
A suivre…. Episode 6
Épisode 6
0137
LA FILLE DU MINISTRE
Laurinda alla s asseoir à côté de sa copine clodia et quand elle voulu nettoyer son casier pour y mettre son sac, I enveloppe tomba. Elle la prit, I ouvrit et constata que c etait une lettre d amour. Elle la lu, la passa à sa copine et cela sous le regard timide de Albéric Ensuite Laurinda se leva avec la lettre et se dirigea vers le tableau, mais on entendait clodia qui lui disaits il te plait ne fait pas ça…
Laurinda n ecoutait plus sa copine, elle alla devant la classe, fit fasse à I auditoire bien rempli et commença par lire la dite lettre devant toute la classe.
« Laurinda :ma chere Laurinda, ma belle fleur du désert, depuis que je t ai vu pour la premiere fois, mon coeurt a adopté pour toute la vie. Mes

sentiments pour toi ne font que grandir de jour en jour, nuit en nuit. Tu es une fleur rare et irresistible, tu es tres belle et chaque jour que je te vois je deviens encore plus amoureux de toi. Tu es ma belle, mon oxygène. laurinda, je ne veux qu une seule chose, je veux que tu soies mienne pour la vie. Je veux être ton amour et toi ma princesse?Laurinda je t aime etje t aimerai encore. Bisous!
Signé ton Amour Albéric..»
A la fin de la lecture, elle éclata de rire et ajouta en dechirant la lettre:
pauvre de moi.
L humiliation était totale pour Albéric Il ne s y attendait pas du tout, Laurinda venait de lui mettre un KO. C etait vraiment humiliant. Tout à coup Albéric sortit en courant de la classe les yeux jonchés de larmes.
En sortant, il croisa son prof de Maths.
Prof de Maths: Albéric t as quoi? Tu vas où?
Albéric: Excusez moi Msr je suis malade, je vais à I infirmerie.
Prof de Maths: Ok, reviens nous vite alors, catj ai besoin de toi pour les exercices.
Et Albéric disparu dans la nature….

Albéric: Excusez moi Msr je suis malade, je vais à I infirmerie.
Prof de Maths: Ok, reviens nous vite alors, catj ai besoin de toi pour les exercices.
Et Albéric disparu dans la nature….
A suivre…. Episode 7
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Épisode 7
0119 by MamePendaSembene
LA FILLE DU MINISTRE
Ce jour là, il sonnait deja 10h, tout le monde etait à la cantine. Etc est le moment que Clodia prit pour interpeler sa meilleure copine. Clodia: Laurinda, ce que tu viens de faire dans la salle n est pas du tout humain. Sais tu ce que I avenir nous réserve au moins?
Laurinda: L avenir? Moi je serai la premiere dame de ce pays hein.
Clodia: Et si Albéric etait le president?

Clodia: Et si Albéric etait le president?
Laurinda cracha sa nourriture et retorqua rapidement à sa copine. Laurinda : Faut pas imaginer pour imaginer. Ton Albéric a quels poumons pour être president? Stp oublies ça. Mon avenir est deja tout tracé dans ma famille.
Clodia: Que Dieu t entende.
Laurinda : Il m entend toujours, sinon je ne serai pas ici. Tout le monde commença par s interroger à propos du comportement de Laurinda dans la classe.
Ami de classel: Pourquoi Albéric a fait ça? Il vient de se faire humilier devant nous tous….
Ami2: Au moins moi je vois qu il a vraiment été courageux de faire ce que tous les hommes de la classe desiraient tant…
Ami3: Attends, donc vous tous, vous aimez Laurinda?
Ami4: Oui, mais et toi alors?
Ami3: Jamais de la vie, aimez cette poufiasse, c est mettre sa vie dans les mains des soldats qui ont crucifié Jesus. Je ne peuxjamais I dans les mains des soldats qui ont crucifié Jesus. Je ne peuxjamais I aimer. Et vous dites que Albéric a été courageux, courageux à quel point? A deux mois de I examen?
Ami5: C est son coeur qui a parlé c est tout, reste à savoir s il aura encore la force de venir suivre les cours… Ouf! Je plains deja sa mere…. C est le BAC qui s approche, et il se trouve deja deprimé. Que le Seigneur dans ces mois.
C est ainsi que tous les amis ont prié pour Albéric et sont rentrés en salle pour poursuivre les cours.
A suivre… Episode 8
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Épisode 8
0120 by MamePendaSembene
LA FILLE DU MINISTRE
Les jours passèrent mais toujours aucune nouvelle de Albéric. Laurinda quant à elle, jeta chaque fois le regard à la place de Albéric helas pas de nouvelle de Albéric. Toujours absent. Albéric ne vint plus au cours et personne n avait de ses nouvelles dans la classe. L humiliation etait puisante et terrible. Les cours passèrent, les profs devenaient de jours en jours inquièts.

Prof de maths: Mais pourquoi Albéric ne vient plus au cours?
Personne n eût le culot de repondre à cette question.
Prof: Personne ne connaît chez lui?
Respo: Msr, je suis allé chez lui, mais j ai été surpris d apprendre qu il a demenagé avec sa maman. Etje n ai plus sa nouvelle adresse. Prof: Mais il a quoi?
Silence total dans la salle. Personne n osait donner la raison de la disparition de Albéric. Qui pouvait dire à Laurinda qu elle n avait pas raison? Personne ne pouvait lui tenir tête, elle la fille de I actuel ministre des affaires étrangères. Même Clodia, sa meilleure amie a du mal à la ramener à la raison.
Quelquesjours plus tard, Laurinda fêtait son anniversaire, elle invita le fils du president Donald, les fils et fille des autres ministres, quelques amis et sa copine Clodia. Ce jour là, Donald etait bien elegant et eux tous attendaient la sortie de la princesse du jour
Laurinda…
A suivre… Episode9
Épisode 9
@ 120
by MamePendaSembene
LA FILLE DU MINISTRE
A I anniversaire de Laurinda tout se passait comme sur des roulettes.
Tous les coeurs etaientjoyeux.
Des jours plus tard, les examens faisaient surfaces sans craintes et les resultats suivis. Laurinda avait ses resultats depuis la veille de la proclamation.
Patrick: Ma fille, felicitation. Tu es admise.
Laurinda : Papa, serieux?
Patrick: Oui ma fille, puisque je te le dis maintenant. Habilles toi, on Patrick: Oui ma fille, puisque je te le dis maintenant. Habilles toi, on sort.
Pere et fille allèrent faire une longue balade en voiture et quelques courses.
Du côté des autres lycéens, tout le monde avait les yeux fixés sur le tableau des resultats. Chacun essayait de lire le verdict qui etait le sien. Clodia etait parmi ses amis afin de pouvoir trouver son nom. Surprise pour surprise, elle etait admise. Mais ce qu elle n arrivait pas à digérer c est de voir sur la fiche des resultats le nom de ‘
Albéric » admis. Etonnée, elle attira I attention des amis sur le sujet. Personne n y croyait. Certains etaient emus d apprendre qu il est admis, d autres se demandent comment a t il fait pour composer. Clodia appela immediatemment sa copine pour lui annoncer la nouvelle.
Laurinda : Oui allo,
Clodia: T as appris la nouvelle?
Laurinda: Laquelle?
Laurinda: Laquelle?
Clodia: Le jeune homme, beau, seduisant, craquant et timide que tu as humilié en classe est admis au BAC.
Laurinda: Tu blagues ou quoi? Il a composé où même?
Clodia: Aucune idée, mais je suis contente pour lui. Au fait,
Felicitation ma copine pourton bac.
Laurinda: Pareille à toi ma chère.
Clodia: Je pense que tu dois essayer de t excuser aupres de Albéric Laurinda: Tu as même gardé son nom, hum.A chacun sa vie et je n ai rien fait de mal. Bisou!!!
Clodia: Bye!!!
Il sonnait 20h, à table, dans la famille du ministre, tout le monde dînait deja.
Patrick: Ma fille, après multiples reflexions,j ai decidé avec ta mère que serait préférable que tu continues tes etudes en Europe.
Cynthia: Tu en penses quoi ma cherie?
Laurinda : Waoh, c est genial. Je vous aime tant.

Patrick: Ma fille, après multiples reflexions,j ai decidé avec ta mère que serait préférable que tu continues tes etudes en Europe.
Cynthia: Tu en penses quoi ma cherie?
Laurinda : Waoh, c est genial. Je vous aime tant.
Cynthia sa mère: On viendra te rendre visite chaque jour si tu le veux même.
Laurinda: J adore I idée, on part quand? Je veux quitter cette merde.
A suivre… Episode10
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Épisode 10
0135 by MamePendaSembene
LA FILLE DU MINISTRE
Les jours, les mois, les années passèrent. Cinq (05) ans plus tard, Laurinda tomba dans les vices de I Europe. Boîte de nuit, disco et fête etaient son quotidien. Durant toutes ces années, elle n eût aucun diplôme. Elle, la fille du ministre qui etait promise à un bel avenir, elle qui avait tout pour reussir, avait tout simplement perdu sa dignité et le bon sens de la vie. Plus rien n allait. De I autre côté de

son pays natal, son pere, Patrick etait suivi par une commission d enquête après son règne au poste ministeriel. D abord I enquête dura quelques mois, ensuite on constata qu il a détourné des dizaines de milliards quand il occupait le poste. On I interrogea et I enferma. Quelques temps apres, Laurinda fût renvoyée de I hôtel. N arrivant plus à s en sortir, Laurinda etait devenue « fille de trottoires ».
Tout semblait s écrouler sur sa tête du jour au lendemain. Les quelques euros qu elle arrivait à gagner chez ses clients etaient ensuite dérobés par des pick- poquettes. Laurinda dormait à la belle nuit ou des fois chez certains clients, qui la traitent comme une esclave sexuelle. Elle n avait plus d amie, du moins elle en n avait pas quand est arrivée.
Ainsi dans sa vie de débauche, Laurinda etait obligée d être rapatriée dans son pays d origine. Laurinda rentra au pays un mardi à 10h, toute défaite et méconnaissable. Dans le hall d attente à I aeroport, elle chercha ses parents ou un visage qu elle connaissait, mais rien.
Elle prit un taxi pour rentrer à la maison. Aussitôt arrivée au portail, Elle prit un taxi pour rentrer à la maison. Aussitôt arrivée au portail, il n y avait plus de gardien, plus d entretien des lieux. Tout avait changé. Elle rentra dans la maison, traversa ce qu on appelait entre temps le jardin mais qui etait devenu herbes. Bref, Laurinda deja au salon, dans le divan plusieurs journaux y etaient disposés ou jetés. Laurinda decida d aller dans la chambre de ses parents pour voir si elle pouvait trouver quelqu un.
Elle ouvrit la porte de la chambre et entra. Ouf!!! La scène qui lui a été offerte etait inimaginable, désagréable voir honteux.
A suivre mes amis… Episode 11
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Parenthèse ( )
0138 by MamePendaSembene
Salut les amis nous voilà pour la suite de l’histoire de la fille du ministre bahhh vraiment je vous exhorte de cherché vos mouchoir pour nettoyer vos larmes quel tristesse
Ok merci à vous les lecteur et tous
Ok allons y
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Épisode 11
0155 by MamePendaSembene
LA FILLE DU MINISTRE
Laurinda venait de voir sa mère Cynthia et le major d homme en train de faire I amour dans le lit conjugal. Elle cria de toutes ses forces «Maman!!!»
Subitement les deux protagonistes revinrent à la realité. Mais quand la mere vit la fille, elle tomba dans les pommes. L humiliation etait accablante. On emmena aussitôt la mere à I hosto, Laurinda sortit de la chambre et remarqua les journaux. Elle en feuilleta quelques uns. La nouvelle etait encore de trop  » Msr Patrick, ancien ministre
uns. La nouvelle etait encore de trop  » Msr Patrick, ancien ministre des affaires etrangères incarcéré à la prison civile »
Laurinda : Mais depuis quand mon père est emprisonné? Mais pourquoi ils me I ont caché? Quelle famille?
Elle remua toutes ces questions dans sa têtes mais ne trouva aucune reponse.
Laurinda etait déboussolée, maman à I hosto et papa en prison. Elle etait seule.
Laurinda : Je peux appeler Clodia pour qu elle puisse m aider. Ainsi Laurinda composa le numero de sa copine et quelques secondes après un voix lui repond:  » Le numero que vous avez composé n est plus attribué… » Elle racrocha en même temps et se dirigea à la prison civile.
Msr Patrick, vous avez de la visite, lui annonça un garde qui venait le chercher pour la salle de visite. Il avait deja fait 2mois dans cette prison sans visite.
Laurinda : Papa,
Patrick: Bonsoir ma fille, t as changé…
Laurinda : t as maigri… Je viens de descendre.
Patrick: Descendre ou rapatrier?
Laurinda : On m a renvoyé du pays papa, mais comment cela a pu t arriver?
Patrick: Ma fille, je ne voulais que votre bonheur, ta mere et toi. Au fait, tu I as vu?
Laurinda commença par revivre la scene dans la chambre (mere et major d homme)…
Patrick: Laurinda, Laurinda, Laurinda… Tu m ecoutes?
Son pere attira son attention avec des mouvements du doigt.
Patrick: Qu est ce que tu as? Et ta mere?
Laurinda: Papa je suis désolée mais maman est I hôpital.
Patrick: Elle fait quoi la-bas? Hôpital pourquoi?
C est ainsi que laurinda narra toute I histoire à son père.
Patrick encaissa le coup ters difficilement.
Patrick: Ma fille, tu peux partir. On a toujours la maison non?
Laurinda: Oui mais pas pour longtemps, les huissiers nous ont donné 2semaines.
Patrick: T inquiète, je vais régler ça avec mon avocat, vas y.
Laurinda : D accord papa, je reviendrai. Je t aime papa.
Patrick: Je t aime ma fille et prends soin de toi.
C est ainsi que Laurinda quitta la prison toute en larme.
Patrick retourna dans sa cellule et repensa à chaque secondes à la nouvelle que sa fille venait de lui annoncer.
Patrick: cynthia ne peux pas me faire ça, tout ce quej ai fait, c est pour leur bien. Mais comment c est possible??
Son camarade de cellule venait de se reveiller et lui demande:
Jack: Attends, tu parles seul maintenant? Tu n as même pas encore fait un an et tu parles seul hors tu as 10ans à faire ici. Mon frere tu ne vas pas durer ici hein.
Jack tu as de la visite…
Il sortit de la cellule laissant Patrick seul.
Quelques instants apres, Patrick enleva son habit de detenu pour en Jack: Attends, tu parles seul maintenant? Tu n as même pas encore fait un an et tu parles seul hors tu as 10ans à faire ici. Mon frere tu ne vas pas durer ici hein.
Jack tu as de la visite…
Il sortit de la cellule laissant Patrick seul.
Quelques instants apres, Patrick enleva son habit de detenu pour en faire une corde et quand est arrivé le moment pour Jack de rejoindre la cellule, Patrick s était deja suicidé…
A suivre… Episode 12.
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Épisode 12
0144 QO
by MamePendaSembene
LA FILLE DU MINISTRE
Seule sur la voie, Laurinda décida d aller rendre visite à sa mère. Arrivée dans la salle d accueil, elle constata que les infirmières et medecins couraient dans tous les sens. Ne sachant à qui demander les nouvelles de sa mère, alors elle s adressa aussitôt à I accueil. Laurinda : Excusez moi madame, pourrais je voir la dame qui a été hospitalisée ce matin?
Madame: Vous êtes qui pour la dame? Vous êtes de la famille?
Laurinda : Je suis sa fille.
Madame: Patientez un peu, le medecin qui s occupe d elle sera à vous dans quelques instants.
Laurinda: Merci madame.
Madame: Au fait, vous êtes la fille de I ancien ministre des affaires etrangères non?
Laurinda: Hummmm, oui madame.
Madame: Qu est ce qui a pu vous arrivez ainsi? Vous faites la une des journaux ces temps ci hein. Je suis désolée.
Laurinda: Moi même je n en reviens pas, maisje vous remercie quand même.
Quelques instants apres, le medecin se presente à I accueil tout en sueur.
Médécin: Madame vous avez trouvé quelqu un proche de la dame?
Madame: Oui docteur, c est sa fille qui est assise à côté.
Medecin: Ok.
Il se dirigea vers la fille et se présenta…
Medecin: Bonsoir, vous êtes la fille de la dame hospitalisée ce matin?
Laurinda repondu par I affirmation. Et le docteur enchaîna.
Vous devez être forte mademoiselle, on n a fait tout ce qu on pouvait mais elle n a pas survecu, je suis désolé.
Laurinda: Excusez moi docteur, je ne vous comprend pas, ma mère ne s est pas réveillée?
Medecin: Elle est morte votre mere, je suis vraiment navré de vous I annoncer.
Laurinda mit ses deux mains sur la tête et commença par pleurer. Quand elle a vu le corps de sa mere sans vie, elle pleura encore et encore. C etait triste. La nuit tombée, elle prit un taxi et rentra à la maison. Elle cherchait le sommeil vainement. Le lendemain matin, Laurinda était allongée dans le divan du salon toute pensive.
Subitement le telephone fixe de la maison sonna, il sonna encore et encore. Laurinda revint à la realité et alla decrocher.
Laurinda : Oui allo!!!
Prison civile: Oui allo, c est la residence de I ancien ministre Patrick?
Laurinda: Oui c est exact.
PC: C est la prison civile, nous dans le regret de vous annoncer le décès du ministre.
Laurinda: Quoi? Mon père est mort? C est pas vrai, Oh mon Dieu. PC: Votre pere s est suicidé dans sa cellule hier soir. Nos hommages, vous pouvez passer recuperer le cor…
Il n a même pas fini sa phrase quand Laurinda raccrocha farouchement le telephone et recommença par pleurer. Que m arrive t il? Suis je dans un rêve? Ce sont les questions que Laurinda se posaient sans repis. La vie etait trop dure envers elle et selon elle. Je n est plus personne sur qui compté, plus de parents, plus d amis et bientôtje me ferai renvoyer de cette residence. Oh mon Dieu, Oh ma vie, que fais???
A suivre… Episode 13
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Épisode 13
0141 by MamePendaSembene
LA FILLE DU MINISTRE
Les 2 semaines sont passées et apres avoir assisté à I enterrement de ses parents, Laurinda fut renvoyée de la maison. Dans sa tête, elle se reprochait quelques erreurs:  » Si seulement, j etais humble, si j avais des diplôme, je travaillerai maintenant. Clodia avait raison, ouf,j ai foutu ma vie. Orpheline de pere et de mere et sans domicile,
Laurinda recommença avec I ancienne vie: seule des trottoires.
Épisode 13
@ 142
LA FILLE DU MINISTRE Les 2 semaines sont passées et apres avoir assisté à I enterrement de ses parents, Laurinda fut renvoyée de la maison. Dans sa tête, elle se reprochait quelques erreurs:  » Si seulement, j etais humble, si j avais des diplôme, je travaillerai maintenant. Clodia avait raison, ouf, j ai foutu ma vie. Orpheline de pere et de mere et sans domicile, Laurinda recommença avec I ancienne vie: seule des trottoires. Laurinda faisait le trottoire des mois durant à la recherche du pain quotidien. Bien vrai c etait
pas non plus facile pour elle. Un vendredi soir, Laurinda faisait comme d habitude, venir prendre place au bon endroit et en premiere position afin d avoir les bons clients. Il sonnait 22h, un jeune couple en voiture CAMRY passait devant laurinda Promptement, la voiture rebroussa chemin, roula en mode « reculer » et s arrêta au niveau de Laurinda. Elle commença par taquiner ses copines du trottoire en disant: Oh les jalouses j ai deja mon client du soir
Le chauffeur baissa la vitre du I arriere pour faire remarquer son patron. Laurinda s approcha et s abaissa au même niveau que son interlocuteur.
Laurinda : Bonsoir Monsieur
Monsieur: Bonsoir Jeune dame…
Laurinda: Que puis je pour vous? Monsieur: Pour moi rien, mais ma femme oui. Elle a besoin de vous. Laurinda: Je ne comprend pas encore ce que vous voulez. C est ainsi que la femme du monsieur coupa la conversation entre les deux et s exprima: Mais c est elle!!! C est Laurinda??? Laurinda etonnée et surprise, commença par bien fixer la dame dans la voiture et repliqua ensuite, Clodia??
Clodia: Oui c est moi Clodia, mais c est pas possible, que fais tu ici? Laurinda : Ouf!!! C est une longue histoire.
Clodia: J adore les longues histoires. J ai tout mon temps.
Laurinda : Mais pas ici. Clodia sortit de la voiture et s approcha de sa copine de lycée. Laurinda : Dis, t as gagné le gros lot hein.
Clodia: Tiens, c est ma carte.
Laurinda : C est qui ce monsieur? Clodia: Viens le voir, c est mon mari.
Laurinda : s inclina pour saluer le type en question.
Laurinda : Enchantée Monsieur, Moi c est laurinda et je suis ravie de faire votre connaissance et aussi de retrouver ma copine.
Monsieur: Plaisir partagé, moi c est Albéric, le même du lycée. C est Laurinda la fille du ministre non? Surprise, laurinda ne s y attendait pas. Mais comment c est possible? Clodia et Albéric? Mais que m arrive t il?
Albéric prit place dans la voiture avec sa femme Clodia et Albéric disparu dans le noir. Laurinda commença par revivre les moments d humiliation au temps
du lycée. La fille du ministre qui devient fille de trottoire et un simple lycéen qui devient important dans la société en plus qui est marié à ma copine: Mais quelle ironie du sort?
Laurinda alla s asseoir dans un coin de la rue et lu la carte de visite de sa copine: Clodia, Comptable dans la société TRANS-AIR, suivi de son numero…
Dand la voiture CAMRY, Albéric remerciait son mari Albéric de ne pas avoir prit sa revanche.
Albéric: C est ta meilleure copine.
Je ne peux pas te faire ça.
Clodia: Merci Albéric, je savais que tu as coeur d ange. Au fait, quand tu I as vu, que voulais tu faire? Albéric: Je voulais me présenter comme un client, lui proposer un prix, la rire au nez comme ce qu elle m a fait au lycée et ensuite me
présenter. C est tout.
Clodia: Ahhh, heureusement tu n as rien fait, sinon ton plan va la demolir…
Albéric: Hum, de toutes les façons ses clients la demolissent deja au lit.
Clodia: Ne dis pas ça.
A suivre… Episode 14
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Épisode 14
@ 155 • o
LA FILLE DU MINISTRE
Le lendemain matin deja à 06h, le portable de clodia flo qui ont vibra. Difficile pour elle de vite repondre apres une nuit tres agitée, elle essaya quand même de repondre.
Clodia: Allo, oui allo!!! C est qui?
– C est moi Laurinda
Clodia: Oh, Laurinda, il y a un probleme?
Laurinda : Excuses moi de t avoir réveillé, je voulais voir si le numero fonctionnait veritablement. J ai eu des difficultés pour joindre sur ton ancien numero.
Clodia: Ok je vois, viens aux environs de 11h à I adresse qui se trouve sur la carte que je t ai remise hier soir.
Laurinda : D accord, merci.
Clodia: Je t en prie.
Il est 10h59 et Laurinda est deja au rendez vous. Elle fut encore plus surprise quand elle vit I endroit indiqué. TRANS-AIR etait tout simplement une société privée de transport aérien, dirigée par « le boss » Albéric comme I appelle ses collaborateurs et agents. C est un aeroport international de grande renommée. Laurinda etait hébétée. Elle se présenta à I accueil et aussitôt la secretaire prit le telephone et I annonça. Ensuite elle fut accueillie par sa copine. En effet, le bureau de clodia etait bien vaste, tout vitré. Derrière Clodia on pouvait voir, à travers la vitre I aerodrome. Ce dernier etait aussi vaste que le campus et beau comme un parc d attraction. Laurinda : Waoh, Ma copine comment t as fait?
Clodia: Fait quoi?
Laurinda : Pour avoir tout ça, le boulot et un bon mari?
Clodia : C est tout juste le destin et surtout humilité. Je t avais toujours dit ça non?
Laurinda: Je sais et je regrette vraiment.
Clodia: Alors qu est ce qui s est passé, on a suivi les infos aussi.
Alors raconte moi.
Laurinda baissa la tête afin de trouver le debut de son histoire quand Albéric ouvrit la porte. Sans remarquer la presence de Laurinda il annonça la nouvelle à sa femme Clodia.
Albéric : Bébé, mon rendez vous de Canada tient toujours pour demain hein, je dois aller faire ma valise. Clodia: D accord, mais ton avion décolle à quand? Albéric : dans 3h. Salut Laurinda comment vas tu?
Laurinda: Salut Albéric, ça va mieux deja.
Albéric: Ok, on rend grâce. Bon je vous laisse sinon je serai en retard. Clodia, je peux te voir une minute?
Clodia : Oui.
elle se leva et alla rejoindre son mari dans le couloir.
Albéric: Excuses moi de te dire ça mais fais attention.
Clodia : Je te comprend mon cheri.
Quand redescends tu?
Albéric : Je serai à Cotonou apres la conference, parce que tu vas me manquer.
Et les deux s embrassèrentv
amoureusement. Laurinda suivie
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Épisode 15
@ 141
LA FILLE DU MINISTRE Clodia retourna vers sa copine pour continuer la conversation. Clodia: Excuses moi pour I attente ma cherie.
Laurinda: Non c est normal.
Clodia : On en etait où? Ah, raconte moi tout.
Laurinda reprit un gros souffle et narra toute I histoire.
Clodia : Oh, que c est triste. Je suis navrée Laurinda
Laurinda: Apres le BAC je ne t ai plus jamais revu. Et de ton côté, qu est ce qui s est passé? Clodia: J ai juste 1h pour te raconter mon histoire et comment je me suis retrouvée avec le fameux Albéric Laurinda: Racontes…
Clodia: « Durant les vacances du bac, j avais décidé d aller te rendre visite avec ma mère. Arrivées au portail, c est le gardien qui nois ferme le portail au nez. En nous retournant c est ta mere qu on apperçoit dans sa voiture. Je me dirigeai vers elle pour la saluer et demander d apres toi. Tu sais ce que ta mere Cynthia m a dit?» Laurinda : Non dis moi.
Clodia : « Que tu n as plus notre temps, que c est nous qui te traînons vers le bas. Ma mere etait furieuse, aussitôt elle me tira la main et on quitta les lieux. C est ainsi que j ai supprimé ton contact et changé de Sim. Quelques années plustard, je fesais un stage dans une structure de la place et un jour, mon mentor me dit de I accompagner suivre une conférence. ArriVée sur les lieux, j etais surprise de savoir qui est le maître conference. Celui qui dirigeait la conference n etait autre que Albéric. Il venait pour soutenir un projet dont il est I auteur( Un projet de transport aerien). Il voulait des fonds pour demarrer son projet et il les a reçu avec succès. A la fin, il avait laissé son contact pour ceux qui seront interessés. Je pris le numero et je I appelai le lendemain. On s est rencontré la premiere fois devant notre lycée. A la suite je lui ai demandé pourquoi a t il proposé cet endroit. Il me repond en disant » Que c est à cause de Laurinda Clodia: Pourquoi Laurinda?
Albéric : La derniere fois que j ai quitté cet etablissement, je I ai fait en pleur, ta copine m a humilié devant toute une classe. Mais apres j ai pris ça pour une determination. Je me donne à fond, dans tout ce que j entreprenais en me disant je dois réussir.
Clodia : Je suis désolée pour tout ce que tu as pu ressenti ce jour. Je te presente mes excuses.
Albéric : Toi tu ne m as rien fait hein. Je te trouve même tres sympat.
C est ainsi qu on a commencé par se voir et de fil en aiguille j ai fait le premier pas et il m a suivi. On s est marié il y a juste 5 mois.» Clodia: C est toute I histoire. Laurinda: Je devrais lui présenter
mes excuses à son retour.
Clodia: Dis moi, la nuit où on t a
vu, tu faisais quoi?
Laurinda : Ma chere, c etait juste pour manger. Je n ai plus personne pour m aider.
Clodia: Le trottoire? Oh mon Dieu!!! Avec toutes ces maladies de nos jours? J espere que tu te protèges au moins.
Laurinda: Oui.
Clodia : C est fini maintenant ta vie de débauche. Veux tu être ma secretaire ici dans cette compagnie?
Laurinda: Quoi? T es serieuse?
Clodia: Oui, oui.
Laurinda: Oui oui clodia, oh pardon. Oui Madame.
Clodia : Arrêtes ça, t es ma copine alors tu m appelles par mon nom. Laurinda etait vraiment contente de voir sa copine lui venir en aide. Bientôt, elle va commencer par travailler dans la société de I
homme qu elle avait auparavant aisément humilié.
Que va t il se passer après? Retrouvez la suite la prochaine fois…

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Épisode 16
@ 142
LA FILLE DU MINISTRE
Laurinda commença son boulot sans problème, elle savait que c etait la chance de sa vie d avoir ce metier de secretaire. Ainsi elle faisait bien tout ce qui lui etait demandé. Les heures de dejeuner et diner, elles les passaient avec sa copine clodia Les deux amis vint de plus en plus inséparables. Trois jours passés, Clodia appela son mari.
Albéric: Coucou cherie, comment vas tu là-bas?
Clodia ; Pas trop bien parce que tu n es pas ici, tu dois descendre ce soir non?
Albéric : Oh oui, mais mon vol a été reporté pour demain à cause d une enorme pluie ici au Canada. Tu peux verifier.
Clodia: Non je te crois. Je suis impatiente pour demain alors. Et la conference?
Albéric : Ça s est bien bien passée, merci. Coucou à tous nos employés de ma part.
Laurinda etait tout juste à côté et Clodia lui transfera les salutations de son mari. Ensuite elle racrocha. Le lendemain soir, le vol de Albéric se posa sur le tarmac.Et à I accueil, tous les employés étaient presents pour accueillir leur chef et recevoir la bonne nouvelle de la conference. Albéric embrassa sa femme, salua le reste de I equipe et annonça la bonne nouvelle tant attendue. Albéric: Mes chers employés, tout
d abord je vous remercie pour le travail, I accueil et le sourire que vous accordiez à nos passagers et clients. Vous faites du bon boulot au tant que vous êtes. En effet, la conference devait nous permettre d elargir nos zones de destinations dans le monde, mais grâce à mon discours et votre boulot ici, on va desservir tous les pays du monde. Donc on sera reconnu dans le monde entier par nos vols. Alors plus de devouement au boulot mes freres. Merci.
Et la salle s unie pour acclamer le directeur et fondateur. A tour de rôle, les employés venaient féliciter Albéric. Et la vie reprenait son train- train.
Quelques semaines plustard, les trois protagonistes (Albéric clodia et laurinda) se baladaient allègrement sur la place publique de la ville quand, soudain, Albéric demanda à sa femme clodia de le laisser 5minutes seul avec laurinda. Clodia céda à la demande et elle disparue quelques minutes. Albéric: Laurinda Comment te sens tu maintenant dans notre compagnie ou societe?
Laurinda : Bien, Merci Albéric Albéric: Au moins tu te rappelles de mon nom, c est bon. Au fait, si j ai demandé à ta copine de nous laisser seuls c est pour connaître tes intentions envers nous.
Laurinda : Vous? Excuses moi mais je ne comprend pas.
Albéric : Laurinda t aime beaucoup et je ne voudrais pas qu elle à cause d un autre probleme venant de toi. Laurinda : Oh, non absolument pas. Je suis tres chanceuse de I avoir retrouvé, elle s occupe bien
de moi, elle m a donné un bon boulot. Je suis reconnaissante envers elle et surtout envers toi, parce que tu aurais pu me chasser comme une mal-propre, mais non
au contraire vous m avez reçu à bras ouvert. Merci.
Et elle s agenouilla pour lui presenter ses excuses pour tout le mal qu elle lui a pu faire dans le passé, les humiliations passées.
Albéric la releva et lui dit,
Albéric : T inquiète, on etait tous naïfs en ce temps, je te pardonne. Mais c est aussi grâce à I humiliation que tu m as infligée que je suis devenu ce que je suis aujourd hui. Donc plus d excuses. On oublie tout et j aime vraiment ta copine Clodia alors prends bien soins d elle.
Laurinda : T inquiète.
C est à ce moment que Clodia
réapparaît en disant,
Clodia: Vous parlez de moi? Les 5minutes sont terminées et j ai tres faim.
Albéric: Ok je vous invite au restaurant, allons y mesdames. Clodia: Waoh, la gallanterie de mon mari toute en action, j aime. Laurinda regrettait en son fort intérieur et se disait: Ça aurait pu être moi. Ouf!!! J aime bien leur couple. Ils sont si amoureux. Clodia I appela plusieurs fois avant qu elle ne repond.
Clodia : Tu penses à quoi?
Laurinda : Mes parents Patrick et
Cynthia
Clodia : Oh, ne t en fais pas, on est là pour toi.
A suivre….. Épisode 17
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Épisode 17
@ 161
LA FILLE DU MINISTRE Laurinda et Clodia etaient devenues inseparables. Des mois passèrent sans qu il n y ait aucun problème. Laurinda vivait dans la maison de sa copine mais avait sa chambre à part. Ils etaient devenus une famille, ils mangeaient ensembles, sortaient ensembles. Laurinda etait vraiment reconnaissante, elle aimait le couple et en retour le couple I aimait aussi. Surprise pour surprise, Clodia appela son mari et Laurinda un bon matin pour leur annoncer une nouvelle. Clodia : Cheri, prends place à mes côtés, au fait où est Laurinda?
Laurinda, Laurinda
Elle quitta son lit pour les rejoindre au salon.
Clodia: Excusez moi pour vous avoir dérangé ce matin, j ai une nouvelle, une bonne nouvelle pour toi mon cheri.
Laurinda: Excusez moi de vous dire ça mais la nouvelle ne me concerne pas non.
Clodia : Ne dis pas ça, tu es membre de la famille.
Albéric : C est quoi la nouvelle bébé? Moi j ai encore sommeil hein.
Clodia : Je suis enceinte.
Albéric: En quoi?
Clodia : Je suis enceinte, la famille va s agrandir.
Albéric : Waoh, Est ce que rêve ou bien tu m as vraiment dit que t es enceinte?
Clodia : Tu ne rêves pas mon amour. C est vrai.
Laurinda: Mes felicitations à vous.
Albéric : Je serai papa.
Et il embrassa sa femme et alla sous la douche.
Quelques mois plustard, le ventre sortit, on sentait encore plus d harmonie dans la famille. Albéric avait donné de congé à sa femme. Laurinda quant à elle ramenait quelques choses à sa copine quand elle rentrait du boulot, tant elle avait complètement changé. Clodia: Laurinda, comment vas mon mari au boulot quand je ne suis pas là?
Laurinda : Il va bien, mais un peu ennuyeux aussi.
Clodia : Prends soin de lui quand je suis pas là.
Laurinda: Pourquoi tu dis ça? Clodia: Pour rien.
Clodia alla faire la consultation et elle echangea avec son medecin. Clodia : Docteur, je suis presqu à terme.
Docteur: Oui, je sais, au fait vous avez donné la nouvelle à votre mari?
Clodia: Oui, il sait que je suis enceinte.
Docteur: Je parle de I autre nouvelle, il doit être informé. C est votre mari.
Clodia: Je lui dirai quand je serai prête.
Docteur: Je pouvais le faire mais le secret medical me I interdit.
Clodia : Je le ferai.
Des jours passèrent et Laurinda s occupait de Clodia comme sa soeur. Elle etait à ses petits besoins. Elles s aimaient vraiment. Mais I heure de I accouchement arriva. Laurinda emmena sa
copine à la maternité et appela Albéric qui vint les rejoindre à la maternité aussitôt.
A suivre… Episode 18.

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Épisode 18
@ 148
LA FILLE DU MINISTRE
Laurinda etait dans une attente terrible. Elle avait deja perdu ses parents, pourquoi perdre encore ma meilleure amie? Celle qui m a donné une nouvelle chance? Se disait elle.
Albéric, de son côté faisait des Aller et Retour dans I Hôpital. Tout le monde etait dans I attente de resultat, de bonnes nouvelles. Dans la salle d accouchement, I equipe etait à pied d oeuvre.
Docteur: Je vois que vous n avez toujours rien dit à votre mari hein. Clodia: Docteur, s il vous plait, sauvez mon bébé, c est le plus
important.
Docteur: Et votre cancer alors? Si je sauve le bebe mais vous mourez. Clodia: Mais si je fais opérer, je perdrai le bebe et je n aurai plus jamais d enfant. SVP je suis prête docteur. Allez y.
Docteur: Et votre mari? Clodia: Si je lui dis ça, il ne va jamais me le permettre. Je lui ai laissé une note au cas où. Docteur: Ok, bonne chance!!! L accouchement dura le temps necessaire.
Trois heures plus tard, le docteur sortit de la salle d accouchement pour venir annoncer la nouvelle. Albéric I ayant vu, se précipita aussitôt vers lui.
Albéric : Docteur, ma femme a pu accoucher?
Docteur: Oui monsieur. Vous êtes
papa d une sublime fille. Albéric: Comment va t elle?
Docteur: Hum, elle va bien, I accouchement etait compliqué mais elle a survécu. C est un miracle. Laurinda: Ouf!!! On peut aller les voir?
Docteur: Attendez un peu, le temps qu elles se reposent.
Le docteur alla rejoindre clodia pour savoir comment va t elle. Clodia : Docteur, merci pour tout. Docteur: A vrai dire, je n ai rien fait. Et je ne comprend pas comment et par quelle alchimie vous êtes encore en vie. Mais je suis content, mes felicitations. Clodia : C est I oeuvre du hasard? Du destin?
Docteur: On fera encore d autres examens pour voir.
Laurinda et Albéric etaient deja dans le couloir de la chambre en attendant la permission du docteur pour rentrer. Ce qui fut fait.
Albéric : Ma cherie!!! Clodia: C est mes cheries maintenant hein, on a une fille. Albéric : Elle te ressemble trait pour trait.
Laurinda : C est vrai, Felicitation ma soeur. Je suis contente, tres même.
Et les trois ririaent pour faire oublier tout le stress.
Clodia prit la parole.
Clodia : Albéric, Laurinda, je vous dois des excuses. Mais j avais laissé une note sous notre lit. Je pense que je n ai plus besoin de ça maintenant, je suis sauve.
Albéric: Je ne te comprends pas, tu voulais partir?
Le temps d expliquer les choses, clodia s evanouie aussitôt.
Laurinda couru appeler le docteur, Albéric la secoua afin de la réveiller.
Le Docteur vint prendre contrôle de la situation en la reanimant, mais rien. Elle etait vraiment partie.
Docteur: Je suis navré mais elle est décédée.
Albéric : C est pas vrai, docteur on vit tout de suite de parler hein. SVP Essayez encore. Elle ne peut pas mourir comme ça. Laurinda etait jonchées de larmes au visage. Encore une fois, elle vient de perdre quelqu un, sa copine, sa soeur. Clodia est morte!!! A suivre… Episode 19

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Épisode 19
@ 175
LA FILLE DU MINISTRE
Albéric ne savait plus quoi faire, il etait deboussolé, abattu. Le deuil etait difficile, tant pour Albéric que pour Laurinda. Quelques jours apres, Albéric se rappela des dernieres phrases de sa defunte epouse. Il se dirigea vers le lit de la chambre, le souleva puis ramassa la lettre qui y etait deposée. Il revint au salon, Laurinda etait allongée dans le canapé, le bébé dans sa chambre avec la nounou. Albéric : Laurinda, Clodia a laissé ça avant de partir, puis il lui montra la lettre.
Laurinda Faut la lire, peut être que
c est de cette lettre elle parlait. Albéric déchira I enveloppe, fit sortir la lettre et commença par la lire.
« Cher amour Albéric, c est avec regret que je te laisse cette missive et si tu es entrain de la lire, alors cela veut dire que je ne fais partie de ce monde. En effet, il y a Sans, j ai fait mon bilan de santé et on m a diagnostiqué un cancer du sein bien grave. Je devais t en parler mais j avais peur de ta réaction. Tu ne vas plus me regarder comme ta femme mais une femme qu il faut soigner. Le docteur m a dit que je peux vivre 10ans avec ce cancer mais quand je serai enceinte, ça compliquerait les choses et mon esperance de vie va diminuer. Or je tenais vraiment à te faire un enfant. Chose que je viens de faire, ce bebe est le fruit de mon amour pour toi. Je sais tres bien que I amour que tu me porte est immense et j ai été la femme la plus comblée au foyer. Albéric tu m as été vraiment précieux, mais j aimerais te demander une chose, stp ne renvoie pas Laurinda, pour I amour de Dieu, laisse la s occuper de ton enfant, de notre enfant. Elle a été si gentile ces derniers temps. Quant à toi Laurinda, ma meilleure amie, ma meilleure copine, ma soeur, je t ai étudié ces derniers moments et bien évidemment t as changé, la Laurinda que j ai connu ces jours ci etait la version dont je rêvais de connaître. Occupe toi bien de ma famille, ta famille. Albéric je ne regrette rien et si c etait à refaire, je le ferai encore et encore. De là où je suis, je veillerai sur vous et surtout sur notre bébé.
Si c est un
garçon donne lui Albéric junior. Je t aimais, je t aime et je t aimerai toute ma vie Albéric… Clodia.»
Albéric coula des larmes encore et encore. Lui même décida de garder la lettre.
Albéric: Elle s est sacrifiée pour moi. Mais pourquoi? Clodia pourquoi? On pouvait adopter si elle me I avait dit.
Mais I enfant sera pas de votre sang, ni vos gênes. Repliqua Laurinda
Albéric: Elle avait tout préparé, tout planifié. Oh clodia mon amour.
Albéric alla vers la nounou prit la petite princesse toujours eveillée et revint au salon.
Albéric: Princesse, comment vas tu? Je t appellerai clodia, tu ressembles tant à ta mere.
Laurinda: Albéric t a raison.
A suivre… Episode 20 et FIN

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Épisode 20
@ 187
LA FILLE DU MINISTRE
(Episode 20)
Laurinda s occupait de la petite clodia comme sa propre fille. Albéric, quant à faisait son deuil petit à petit. Au boulot, tout allait bien. Le nom TRANS-AIR se transforma en Clodia-AGENCE, hommage à sa defunte femme. Deux ans sont passés, les trois qui sont: Albéric, Laurinda et le bébé, allèrent se promener au parc. De là, tout le monde appréciait le couple. C etait si vivant, si joli de les voir passer. Laurinda commença par interpeler Albéric.
Laurinda : Tu as constaté
comment tout le monde te regarde?
Albéric : Tou le monde me regarde ou bien te regarde? C est plutôt toi ils regardent.
Laurinda : Ok et si je disais, ils nous regardent?
Albéric: Là, c est mieux.
Eux tous ririaient. Albéric avait sa fille sur les epaules et Laurinda tenait un sac en main. Arrivés au niveau du jardin public, les trois se reposèrent, il y avait assez de monde à ce niveau et c etait un dimanche soir, moment de repos. Albéric : Laurinda, durant quelques temps, j ai commencé par t observer et là je peux confirmer que t as vraiment changé. Ce n est plus la laurinda que j ai connu en terminale, dont tous les profs et eleves etaient amoureux. Tu sais écouter et
apprecier tout ce qu on te dit. Dis moi reellement ce qui t a changé. Laurinda soupira, prit la petite dans ses mains et commença par reppndre.
Laurinda: Albéric, tu sais, il y a tant de chose que je regrette de nos jours. J ai été égoïste et naïve quand j avais mes parents encore à côté. J etais celle qui pouvait tout avoir en un claquement de doigt. Mais apres avoir perdu mes parents, j ai su ce qu est la vie réelle, où tu te bats pour avoir ton pain quotidien. J ai su que la vie etait difficile et malgré le fait que j etais egoïste, clodia me soutenait, elle etait toujours là pour moi. C etait la seule qui ne m a pas oublié et je lui dois beaucoup.
Albéric: J y ai pensé toute cette semaine et je crois que c est le moment de te le demander.
Laurinda: Quoi? Je ne te suis pas. Albéric: Veux tu être la 2em mere de ma fille?
Laurinda: Petite clodia a deja une mere, une exemplaire qui s est sacrifiée pour elle. 2em mere comment?
Albéric : Veux tu être ma femme? Au même moment, petite clodia commença par articuler Petite clodia: P..
papa….m..ma….maman.
Laurinda: Waoh, elle a dit papa et maman. C est genial.
Albéric : Alors tu vois qu elle est deja d accord et toi tu en dis quoi? J espere que tu ne vas pas me faire le coup de la terminale ici.
Laurinda souriait tres bien aux avances de Albéric.
Laurinda: J accepte et Je veux bien être ta femme si tu le veux. C est à ce moment que Albéric se leva et cria à tout le monde. « A votre attention chers freres, soeurs et amis. Depuis le décès de ma chere epouse il y a des années(2ans), cette sublime que voici, m a soutenu, elle s occupe de ma petite fille cherie comme la sienne, jour et nuit. J appréciais sa compagnie petit à petit. Elle m a juste fait renaître des cendres et je tiens à la remercier avec ça… -Il s agenouilla et prononça le mot magique-
Laurinda veux tu m épouser?» Elle n en revenait pas. C etait si charmant et même temps romantique. Tout le monde acclammèrent avec ferveur et ardeur. les uns disaient que c est trop beau et d autres identifiaient I homme:  » mais, c est le DG de TRANS-AIR » « oui, oui, c est lui mais ce n est plus TRANS-AIR mais
clodia-AGENCE ».
Tout le monde criait bravo, bravo, bravo.
Albéric: Je vous invite tous au mariage le mois prochain.
Laurinda: Merci Albéric pour tout ce que tu viens de faire pour moi. Albéric : Je vous aime tous. Avec toi, je n oublirai pas clodia, avec je serai en paix quand il s agira de notre enfant. Et clodia veille sur nous et nous benit. Je le sens le ressens.
Laurinda se leva et I embrassa fougueusement.
Laurinda : Je vous aime ta fille et toi.
Albéric : Rectification notre fille. Laurinda: Ok, notre fille.

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FIN
@ 181
Bref j’espère que ça vs a plusVV .
Abonner du lourd Ô se prépare

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